Quarante-deux(42) Rwandais en situation irrégulière figurent parmi les personnes interpellées par les Forces Armées de la RDC(FARDC) et la police nationale congolaise (PNC) le 18 novembre 2021 lors d’un bouclage au quartier Bujovu, frontalier avec le Rwanda, dans la ville de Goma (Nord-Kivu).
Au moins 175 suspects ont été interpellés lors de cette opération. Parmi eux, six présumés ex-combattants du Mouvement du 23 mars (M23) et 42 rwandais n’étant pas en possession d’un quelconque document migratoire. Des armes à feu et armes blanches ainsi que d’autres effets militaires ont été saisis lors de cette opération.
Les services congolais des migrations ont décidé de rapatrier les Rwandais chez eux, tandis que les six présumés ex-combattants du M23 sont entre les mains de des services de renseignement congolais pour interrogatoire.
«Il y a eu plusieurs interpellés, 175 au total, parmi lesquels 42 Rwandais en situation irrégulière ici. Retenez que nous avons mis la main sur six M23 qui ont été infiltrés ici. La direction générale des migrations a décidé de rapatrier les Rwandais chez eux », a dit le Lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko, un porte-parole de l’armée au Nord-Kivu.
La présence de présumés anciens combattants du M23 dans le quartier de Goma frontalier du Rwanda intervient après l’attaque attribué à ce mouvement rebelle en début novembre contre les positions de l’armée dans le territoire de Rutshuru. Des villages ont été conquis par ces combattants M23 avant que les FARDC ne les reprennent. Le Ministère rwandais de la défense a rejeté les allégations selon lesquels le M23 a attaqué la RDC au départ du Rwanda.
Pour l’armée, la présence des combattants M23 visait « certainement à préparer des éventuelles menaces ». « Ils sont entre les mains de nos services de renseignement », a précisé le porte-parole militaire. Les autorités affirment avoir renforcé la sécurité dans la ville de Goma depuis la récente attaque du M23 à Rutshuru. (Fin)