Le Bureau d’Enquête du Rwanda (RIB, Rwanda Investigation Bureau) a reçu 83 cas d’idéologie du génocide et de crimes connexes au cours d’une semaine de commémoration nationale du génocide commis contre les Tutsi en 1994.
Les crimes connexes comprennent la négation du génocide, la minimisation du génocide, la justification du génocide, la violence contre un survivant du génocide, l’élimination ou la dégradation de preuves ou d’informations liées au génocide, etc.
La 27e semaine de commémoration nationale du génocide s’est terminée le 13 avril. Cependant, toute la période de commémoration dure 100 jours,-le nombre total de jours que le génocide a duré.
Le nombre de cas présumés d’idéologie du génocide et de crimes connexes reçus par RIB au cours de la semaine de deuil national de cette année représente une légère baisse par rapport aux 91 cas signalés l’année dernière.
Le plus grand nombre de cas de présomption d’idéologie génocidaire et de crimes connexes a été enregistré en 2017, avec un total de 114 cas signalés. En 2018, ils étaient 72, alors qu’en 2019 ils étaient 80.
Ces cas incluent ceux qui auraient été commis directement contre les survivants du génocide et ceux commis en public par des paroles ou des actions qui, la plupart du temps, cherchent à promouvoir la double propagande du génocide et la négation du génocide.
L’objectif est de combattre même les cas existants bien que le nombre de cas diminue, selon le porte-parole du RIB Thierry Murangira. «Ces crimes diminuent en nombre et en gravité par rapport aux années précédentes. Néanmoins, RIB ne supportera même pas une seule personne qui propage l’idéologie du génocide ou commet des crimes connexes », a-t-il souligné.
«De plus, personne ne devrait se cacher sous la liberté d’expression pour commettre ces crimes, car le bras long de la justice ne l’épargnera pas», a ajouté le porte-parole du RIB Thierry Murangira. (Fin)