« Depuis l’arrêt du génocide, le gouvernement a entamé un programme qui permet à la population d’être réellement libérée des différents maux afin de vivre dans un épanouissement véritable. Le processus se poursuit quinze après. L’armée y reste attachée », a indiqué le Ministre Protais Musoni de l’Administration locale.
Une équipe de personnes a été désignéé pour conduire une les activités prévues.
Parmi les actions à réaliser en faveur de la population durant trois semaines, du 26 juin au a8 juillet, figurent des services de santé importants sur l’ensemble du territoire national.
Selon Dr major, Jean Nkurikiye, entre trois mille et quatre mille personnes souffrant de problèmes liés à la vue et à la cécité seront opérées. Une mobilisation de collecte de sang permettra de rassembler six à douze mille sachets à transfuser. Trois mille personnes auront des soins dentaires. D’autres subiront une chirurgie orthopédique.
Plus de quinze mille moustiquaires seront distribués aux nécessiteux. Sur onze sites ciblés dans différents districts, l’on envisage de procéder au test volontaire au VIH/Sida pour 55 mille personnes en deux semaines. Trois cent agents du personnel de santé seront affectés à ce travail.
Pour Dr Major Daniel Nyamwasa, le Rwanda compte aujourd’hui 243 800 séropositifs, avec une séroprévalence de 7,6% dans le milieu urbain et 2,9 en zone rurale. Chaque année, l’on enregistre 22 200 nouvelles infections.
« Il y a donc beaucoup à faire pour stopper l’infection. Le préalable est de changer de comportement, de former et de mobiliser la population », fait-il remarquer.
Pour cela, des messages sont transmis, et ont trait à connaître son statut, car celui qui n’a pas cette information pense qu’il est peut-être sain. Celui qui est infecté croit des fois qu’il peut contaminer d’autres, car eux aussi, lui ont inoculé le virus incurable.
Pour réaliser ces activités, l’armée collaborera avec les autorités provinciales, des districts et de la base. Ainsi qu’avec les ministères de la santé, de la défense, et de l’administration locale.
La Secrétaire exécutive de la Commission de lutte conte le sida, Dr Asimwe Anita, a émis le vœu de voir inclus dans ces activités de trois semaines, des stratégies destinées à réduire la mortalité maternelle et infantile, contrôler les naissances fréquentes, et combattre la malnutrition.
Des infrastructures de santé, notamment 60 centres ou postes de santé seront construits, ainsi que des salles de classes pour le niveau maternel. Des infrastructures d’eau, d’électricité comme le biogaz seront aussi aménagées. (Fin)