La FAO met en œuvre l’utilisation des téléphones mobiles pour renforcer l’agri-élevage

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« En collaboration avec les institutions gouvernementales du Rwanda et du Sénégal, le recours aux ICT et aux téléphones mobiles permet aux fermiers d’accéder à des informations qui renforcent la productivité en agri-élevage, grâce à la lutte contre les maladies et l’impact négatif du changement climatique », a-t-il indiqué.

Il a rappelé que depuis 15 ans les services des TIC ont convenablement augmenté, à tel point que 3,4 milliards de personnes dans le monde, soit 46 % de la population mondiale ont plus d’accès au téléphone qu’à l’énergie ou à l’eau potable et à l’hygiène.

« En 2015, 89% de la population urbaine et 29 % des ruraux avaient accès à la couverture internet 3G en Afrique subsaharienne. Il est prévu que 38 % de la population mondiale accéderont à l’internet 3G en 2020. Ces chiffres sont encourageants. Toutefois, la grande inégalité pour ce qui est de l’internet et ICT en milieu rural peuvent laisser des gens à la traîne », a-t-il poursuivi.

Le Représentant de la FAO a prôné des solutions innovatrices et pratiques pour assurer l’inclusion digitale à des fins de renforcer les ICT dans l’agri-élevage.

« Mettre les ICT auprès de plus pauvres permettra d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et cela rejoint des efforts de la FAO pour réduire la pauvreté, atteindre la sécurité et la nutrition », a-t-il souligné.

Le présent projet a quatre piliers qui sont : la météo et le calendrier des cultures, les services de soins et d’alimentation du bétail, les sites des marchés des produits agricoles et les aliments plus nutritifs achetés par internet.

Pour César Santos Alvarez , Expert de la FAO/Rome, l’information transmises aux fermiers comprend des conseils sur la météo et le climat, la facilitation pour accéder à des marchés avantageux, l’accès à des connaissances sur la production, l’alimentation des animaux, le calendrier de la vaccination, les maladies des cultures et du bétail, mais aussi sur les paniers des matières premières, les groupes de coopératives agricoles, l’amélioration de chaînes des valeurs.

« L’on s’intéressera au bétail, à la volaille, à l’emballage, au transport et à la conservation toujours pour éviter des pertes », a-t-il souligné.

Selon le Coordinateur du Projet, Henry van Burgsteden, le Projet a commencé en 2017 au Sénégal et au Rwanda. Il sera clôturé en 2019. Les langues utilisées pour toucher le petit fermier sénégalais sont le Français, le Pular et le Wolof. Au Rwanda, les langues qui ont été retenues sont le Français, l’Anglais et le Kinyarwanda. Des nationaux ont été formés à Rome pour l’usage de ces applications.

Pour Sam Barigye du MINAGRI (Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales, ce Projet fournira au petit fermier une information qui rehaussera la productivité, l’alimentation du bétail, la lutte contre les maladies grâce à la vaccination.

« La pénétration du mobile est élevée au Rwanda. Ce qui est un atout. Les fermiers auront l’information et les conseils du vétérinaire à moindre coût et sans déplacement », a-t-il dit. (Fin)