Participants à l’atelier du 15 Mai 2019
Kigali: Des experts de la FAO collaborent avec diverses institutions du gouvernement rwandais pour trouver du combustible destiné à cuire des aliments et ceci réduira l’utilisation excessive du bois qui menace les forêts.
Un Expert de la FAO a indiqué que la FAO renforce les capacités des habitants afin de trouver de l’énergie pour la cuisson et qui remplacera le bois de chauffage.
Une étude du Ministère de l’Environnement montre que les Rwandais avaient besoin de plus de cinq millions de tonnes de bois pour la cuisson en 2015. Mais ils ont utilisé seulement plus de deux millions de tonnes par manque de ressources.
«Pour avoir du bois de chauffage pour cuire ses aliments, le fermier doit prendre du champ et sa récolte, et les tiges, notamment pour la maïs et les haricots. C’est à cette condition qu’il peut cuire ses aliments. Et pourtant, ce sont ces tiges qui devraient rester au champ pour servir de fumier. Ou encore ces tiges devraient être mangées par le bétail qui donnera du fumier pour le champ. Cela signifie qu’il n’y aura pas une productivité suffisante des champs aussi longtemps que les fermiers brûlent les tiges des récoltes en guise d’énergie pour la cuisson. Continuer à travailler ainsi ne créera pas la croissance attendue. Cela revient à dire que l’énergie pour la cuisson doit être utilisée de façon très modérée, en recourant aux cuisinières moins consommatrices ou à d’autres sources d’énergie », a indiqué Prime Ngabonziza, DG de l’Office des Eaux et Forêts.
Le constat des études faites montre que l’utilisation de combustibles issus des bois atteint 85 % au Rwanda.
Lors de l’atelier du 15 Mai 2019 qui a réuni des Experts de la FAO et des cadres du MINAGRI, MININFRA et de REMA, l’augmentation des forêts est entravée par le manque du bois pour la cuisson.
Le Gouvernement a décidé d’atteindre 30% de la couverture forestière dans le pays en 2020, mais cet objectif est compromis par la récolte précoce des forêts.
Pour Théopista Mutesi, chargée de la Communication à FAO/Kigali, l’énergie pour la cuisson devrait provenir des briquettes fabriquées à partir des épluchures de bananes et pommes de terre que les gens consomment. Ces briquettes sont une énergie propre qui ne pollue pas l’environnement.
L’Expert de la FAO, Irini Maltsoglou dit que cee projet de $ 250 mille initié par la FAO durera dix-huit mois à partir de Février 2019 et il trouvera l’énergie que la population utilisera pour la cuisson des aliments.
« L’on pourra recourir à l’énergie solaire, à l’énergie électrique où à la bioénergie. Le MININFRA utilisera nos informations collectées pour répondre au manque de l’énergie pour la cuisson », a-t-il souligné. (Fin)