Paul Mbonyi, Expert de l’ADECOR.
By André Gakwaya;
Kigali: La Société civile éduquera et fera mettre en œuvre les recommandations de l’étude du Projet V4CP au niveau des communautés locales, et c’est dans cette perspective que le pays pourra accélérer l’éradication de la malnutrition, selon Paul Mbonyi (PM), Expert de l’ADECOR (Association pour la Défense des Droits du Consommateur du Rwanda. Lire son interview à ARI.
ARI – Comment la Société civile mettra en œuvre les recommandations de cette recherche sur l’éradication de la malnutrition au Rwanda?
P.M – Comme vous le savez, les principales missions de la Société civile sont faire le plaidoyer mais aussi l’éducation de la communauté. Comme vous l’avez remarqué, les recommandations sont surtout du côté du plaidoyer. Alors, les ONG, la Société civile va d’abord plaider auprès des institutions pour la revue des politiques existantes, ou la mise en place des politiques qui sont nécessaires comme certaines recommandations l’indiquent. Alors, la société civile va surtout plaider pour que les renommassions soient mises en application mais à côté aussi la société civile va éduquer comme beaucoup d’organisations travaillent avec la communauté. Elles œuvrent au niveau des districts, des secteurs, des cellules, elles vont surtout informer la communauté en ce qui concerne ces recommandations parce qu’il y a aussi les recommandations qui regardent la communauté qui doivent être mises en application par les membres de la communauté. Alors ils vont être formés à propos de ces recommandations mais ils vont surtout être entraînés à mettre en application ces recommandations.
ARI – Sur quoi se focalisent les recommandations?
P.M – Mettre en valeur la participation de la communauté dans tout le processus à partir de la planification en commençant par la mise en évidence des besoins de la communauté, la planification, quelles actions entreprendre pour arriver aux résultats, mais aussi la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation. La communauté doit avoir une place tout au long de ce processus.
A part la planification et la mise en œuvre, on a aussi la bonne collaboration, la communication entre les instances, les institutions, se donner des informations à temps et des informations qui sont vraiment nécessaires. Alors, je crois que le citoyen doit avoir une place dans tout ce processus. Il y a la communication des échelons, des institutions au même niveau. Au niveau des districts, il y a des unités ou des directions. Elles doivent collaborer, bien communiquer pour aboutir à un même résultat. Mais aussi le village, les cellules, les secteurs doivent aussi collaborer, travailler avec les districts et les districts doivent aussi communiquer à temps avec le ministère et d’autres institutions à l’échelon national.