Un véhicule sous le pont emporté par des pluies torrentielles.
By André Gakwaya;
Kigali: Les crues des eaux de pluies ont provoqué de fortes inondations le long du marais de Nyabugogo jusqu’à la gare, rendant les routes impraticables, et fermées pendant un moment sur ordre de la Police.
Sous le pont reliant Kimihurura à Sopetrad, deux citernes vides sont couchées, l’une près du pont, l’autre au travers d’une route. La poussée des eaux d’un ruisseau a soulevé les citernes qui ont quitté leur garage maintenant fortement inondé. En fin de matinée, des ouvriers se regroupaient pour dégager ces citernes et les ramener à leur place. Des témoins présents affirment qu’aucun véhicule, ni moto, une pouvaient emprunter cet axe vers Nyabugogo. Les segments Kanogo-Kimihurura, les routes Poids Lourds, Kimisagara-Nyabugogo, ont été fermés hier soir pendant un moment.
En fin de matinée la Police a tiré du pont de Nyabugogo vers Kimisagara un véhicule entraîné par des eaux de pluies depuis hier soir. La route bitumée principale était couverte de terre boueuse et devenue glissante. Des ouvriers s’affairaient pour dégager la terre couvrant le macadam. En remontant vers la Ville, en face des parcelles du Trafic Police, un mur de tôles autour de parcelles en construction s’est écroulé. Signe que les vents étaient trop forts.
Un peu partout, il est nécessaire dégager les terres des caniveaux pour permettre que l’eau coule encore vers le bas. Des ouvriers tentent de remettre en place les pierres et les dalles enlevées par la poussée forte du déferlement des eaux. Partout aussi, des dégâts restent immenses. Certains murs des maisons et clôtures ont cédé. Des cultures et des pépinières ont été abîmées. La main sur la tempe en signe de désespoir, les initiateurs évaluent des projets perdus qui ont engloutis d’importants investissements.
Certes, la situation se normalise. Mais l’investissement dans les marais demeure un risque élevé. La voix et les conseils du Président Kagame lors du 17ème Dialogue National et du Congrès du FPR en cette fin d’année trouvent ici leur justification. L’on ne doit pas attendre que le mal frappe avant de décider de se réajuster sur les avis des leaders politiques. (Fin)