Kigali: Huit nouveaux cas sur 2 834 échantillons examinés ce Lundi 06 Juillet ramènent à 1 113 le nombre de contaminations ; 575 personnes se sont rétablies et sont déjà rentrées chez elles; 8 patients se sont rétablis au cours des dernières 24 heures ; les patients infectés encore hospitalisés sont 535 ; jusqu’à présent, le Rwanda a enregistré trois décès, selon un communiqué du Ministère de la Santé (MINISANTE).
Le communiqué informe que jusqu’à présent 163 384 personnes ont été testées.
Parmi les huit nouveaux patients de ce Lundi, 3 sont des chauffeurs transporteurs transfrontaliers placés en quarantaine à leur arrivée au Rwanda ; 2 proviennent de Kigali ; 2 de Nyamasheke ; et 1 de Rusizi.
Le 3ème décès est un officier de l’armée rwandaise de défense (RDF) de 51 ans qui a attrapé le COVID-19 lors d’une mission de maintien de la paix. Il souffrait aussi d’une autre maladie.
Un communiqué du Gouvernement informe que le District de Rubavu est sorti du confinement depuis ce 1er Juillet et que le transport public et des motos y est autorisé. Mais le District de Rusizi reste confiné.
Tous les patients infectés sont isolés et soignés dans un endroit désigné, et leur état de santé s’améliore.
Le communiqué du MINISANTE encourage les habitants à respecter rigoureusement les mesures de confinement en vigueur prônées par le Gouvernement comme se laver plusieurs fois les mains avec de l’eau propre et du savon, observer la distance d’un mètre entre une personne et une autre, et rentrer à la maison avant 21 heures. Le port du masque est obligatoire quand on est en public ou dans les résidences multifamiliales.
Les autorités sanitaires mettent en garde les chauffeurs de motos qui ne respectent pas les consignes de se désinfecter quand ils prennent des passagers. Ce genre de négligence peut contribuer à augmenter la propagation du COVID-19. Si ces négligences persistent, les autorités seront obligées de prendre des mesures sévères qui stoppent la circulation des motos dans le pays.
De même, l’on évitera d’effectuer des déplacements interdits à partir des zones en quarantaine, car l’on met ainsi en danger la santé du public, en propageant le COVID-19, comme cela a été constaté ces jours pour des gens qui entrent clandestinement dans Kigali à partir de l’Ouganda ou de Rusizi.
Le communiqué souligne que toute personne qui dissimule des informations sur des gens infectés ou des symptômes du COVID-19 met la vie de la communauté en péril, et qu’elle est passible de sanctions prévues par la loi. (Fin)