Dans la lettre à Thiriot, du 21 octobre 1736, le très célèbre écrivain français, Voltaire, dit ceci : « Le mensonge n’est un vice que quand il fait mal. C’est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours. Mentez, mes amis, mentez, je vous le rendrai un jour ». Et plus tard, en mars 1894, l’abbé Garnier, lors d’une conférence donnée à Argenteuil (région Île-de-France), utilisera cette autre expression devenue aussi célèbre pour résumer la pensée de Voltaire dans cette première phrase : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ». Tel semble être la devise du Dr Mukwege avec ses mensonges à répétition depuis plus d’une décennie. Pandémie “Covid-Mukwege”
A l’image de la pandémie Covid-19 qui fait des ravages à travers le monde, voilà qu’une autre de différente nature a pris naissance au Sud-Kivu depuis juillet dernier et se propage maintenant dans certaines capitales occidentales, après avoir atteint son pic au sein du milieu politique à Kinshasa.
Pour le moment, le foyer principal de ce « Covid-Mukwege » est l’hôpital de Panzi. Mais il s’agit cette fois d’une maladie causée par une manipulation politique vicieuse de la fibre ethnique bien endémique dans la partie est et nord-est de la RDC. Le vecteur de transmission déjà identifié scientifiquement est le mensonge. Ses symptômes les plus visibles sont l’extrémisme anti-tutsi et l’intox.
Maladie diagnostiquée
A partir de ces deux types de symptômes, Il est facile d’identifier les deux catégories contaminées tel qu’indiquées ci-après :
1) Les porteurs de gènes de l’extrémisme anti-tutsi dans la région des Grands Lacs et à travers le monde. Aucun traitement n’est possible pour ces derniers ;
2) Les naïfs exposés directement aux effets du mensonge. Le traitement efficace à administrer dans ce cas est une cure de désintoxication de choc.
Parti de l’hôpital de Panzi avec comme « patient zéro », le Dr Mukwege, cette pandémie a trouvé d’abord une éclosion dans le milieu des agitateurs politiques et de la société « si vile » à Kinshasa, avant d’atteindre quelques capitales occidentales.
Certains naïfs exposés au mensonge ont failli être « emportés » par le Covid-Mukwege avant de recevoir une cure complète de désintoxication. Le cas plus connu est celui de l’Ambassadeur Américain, Mike Hammer, qui s’était précipité pour lancer un tweet en faveur de Mukwege avant de comprendre qu’il était victime de « fake news » chers à son président Donald Trump.
A New York, une victime consentante au nom de « Physicians for HumanRights » (PHR) est sortie de son silence comatique de trois ans. En effet, depuis que l’épuration ethnique de Banyamulenge ravage les Hauts Plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira, cette organisation n’avait jamais levé son petit doigt pour dénoncer les violations des droits humains et les crimes commis par les alliés (Mayi-Mayi et rebelles burundais) de son prestigieux partenaire le Dr Mukwege.
A Genève, c’est au tour de Madame Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux Droits Humains, qui vient d’être contaminée par le Covid-Mukwege. En plus de n’avoir rien dit et fait pour dénoncer les violations des droits humains et les crimes commis par les Mayi-Mayi et rebelles burundais (RedTabara, FNL et FOREBU) depuis trois ans sur les Hauts Plateaux de Hauts de Fizi, Mwenga et Uvira, voilà que la cheffe des droits humains salue «l’engagement public du président Tshisekedi à assurer sa sécurité ».
Madame Bachelet a-t-elle déjà oublié « sa préoccupation face au fait que les acteurs étatiques soient pour 54% responsables des violations répertoriées ? ». Qui d’autres que ces acteurs étatiques que le Président Tshisekedi pourra-t-elle utiliser pour assurer la sécurité de Mukwege qu’elle demande ?
A Bruxelles et à Paris, deux haut-lieux de l’extrémisme anti-tutsi avec l’APARECO de Honoré Ngbanda, une cinquantaine de députés belges et français viennent d’être naturellement contaminés. Une revue rapide de la liste de ce que l’on présente comme « députés » belges montre deux éléments suivants :
1) Les sept contaminés ne sont pas des députés, mais plutôt de simples conseillers communaux. Il en est de même pour beaucoup d’autres du côté français. Il y a donc tromperie sur «la marchandise » car le titre de député n’est réservé qu’aux parlementaires nationaux ou de l’Union Européenne.
2) Les cinq sur les sept contaminés conseillers communaux belges sont des Congolais d’origine ; et donc pas politiquement éloignés de cette mouvance extrémiste.
Une simple question à tous ces opportunistes, avez-vous écrit, une seule fois, au président français et au premier ministre belge pour demander à la MONUSCO (Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) d’assurer la protection de la population civile contre les violences des droits humains et crimes commis par les Mayi-Mayi et leurs alliés rebelles burundais (Red-Tabara, FNL et FOREBU) sur les Hauts Plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira depuis trois ans ?
Réelles menaces ou simples affabulations hystériques ?
Le premier exercice en 2012 lui ayant parfaitement réussi avec de prestigieux prix en poche, Mukwege vient de récidiver en se servant des affabulations hystériques pour à la fois remobiliser sa base idéologique bien connue dans la sous-région des Grands Lacs africains et aussi détourner l’attention du public qui lui demande d’honorer les valeurs attachées au prix Nobel de la Paix, à défaut d’être un homme de paix.
Tout commence, comme illustré dans l’exemple de Covid-Mukwege, par un fait banal et sans aucun lien direct avec les événements de Kipupu. Il s’agit ici de l’interview du général rwandais James Kabarebe à la télévision rwandaise en date du 26 juillet 2020, et à l’occasion de la célébration du 26eme anniversaire de la libération (défaite du régime génocidaire). Le décorticage de la vidéo de cette interview montre ce qui suit :
1) Le général James Kabarebe parle de difficultés rencontrées lors des opérations de rapatriement des réfugiés rwandais en RDC ;
2) Le général James Kabarebe tourne en dérision les accusations fantaisistes selon lesquelles les forces armées rwandaises auraient tué six ou 12 millions de Congolais. C’est à ce moment-là qu’il fait allusion au Rapport Mapping soutenu par un certain médecin au nom de « Mukwege ».
L’occasion était cependant belle et bien trouvée pour Mukwege afin de mettre en musique ce mensonge à très grande échelle auquel nous assistons actuellement. D’où la similitude avec la propagation du Covid-19 à travers le monde.
Aucun signe, aucun alors, de menace directe ou indirecte ne peut être trouvé dans cette vidéo de l’interview du Général Kabarebe. Seuls les esprits tordus et manipulables peuvent y puiser des affabulations hystériques.
Bien plus, Mukwege invente une autre histoire d’intimidations à dormir debout. Qui peut intimider un homme protégé, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, par les blindés de la MONUSCO ?
En plus de cette question de mensonge à répétition, Mukwege souffre d’un autre sérieux problème d’intolérance aux critiques constructives. On peut bien comprendre que son activisme politique opère sur une voie à sens unique, mais l’histoire de l’humanité prouve à tout le monde sans exception qu’aucune arme, même de destruction massive, ne peut protéger contre les critiques.
De la fixation et régression psychiques à l’année 1996
Il est devenu une norme pour le Dr Mukwege, dans son activisme politique, de mettre toujours son curseur mental à l’année 1996 pour tout événement malheureux mais jugé utile pour une exploitation tribale/ethnique au Sud-Kivu et au Nord-Kivu, en particulier.
Pour essayer de comprendre les méandres de son raisonnement très figé dans le temps, nous faisons recours aux concepts de fixation et régression psychiques développés par le très célèbre psychanalyste autrichien Sigmund Freud.
Selon la théorie freudienne, la fixation comporte essentiellement trois déterminations : « le stade de développement de la libido, le traumatisme et l’objet. Elle empêche ou retarde le passage d’un stade à un autre, déterminant alors un certain anachronisme dans le développement psychique de l’individu. »
Dans le cas du Dr Mukwege, sa fixation psychique à l’année 1996 résulte du traumatisme vécu lors de la défaite militaire de ses allies génocidaires rwandais et rebelles burundais qui s’étaient repliés dans la localité de Lemera et qui se servaient de l’hôpital dans lequel officiait le même médecin comme couverture. Mukwege le sait bien mais il ne le dira jamais, sauf peut-être un jour dans l’au-delà et face au jugement suprême. Inchallah….
La régression psychique quant à elle se résume en trois modèles suivants : la régression topique, la régression temporelle et la régression formelle. La référence obsessionnelle de Mukwege à l’année 1996 tombe dans le modèle de régression temporelle qui, comme expliqué dans le précédent paragraphe, est liée au traumatisme vécu à cette période bien précise et qui correspond aussi à la phase critique de son développement idéologique ethniste.
Utilisation mensongère du concept «viol comme arme de guerre»
Pendant les deux guerres (1996-1997 et 1998-2003) en RDC, c’était politiquement plus facile pour Mukwege d’accuser faussement l’AFDL, le RCD et leurs alliés burundais, ougandais et rwandais en utilisant abusivement ce concept bien spécifique de «viol comme arme de guerre».
En effet, il est important de rappeler que l’on parle de viol comme arme de guerre ou comme méthode de guerre lorsqu’il est planifié par une autorité politico-militaire et utilisé de manière stratégique par une des parties d’un conflit pour humilier, affaiblir, assujettir, chasser ou détruire l’autre.
Il s’agit généralement des viols de masse (perpétrés sur de nombreuses victimes), multiples (une victime est agressée à plusieurs reprises) et collectifs (la victime est agressée par plusieurs assaillants), fréquemment commis en public, accompagnés le plus souvent de brutalités et de coups . Et jusqu’à ce jour, seuls les cas suivants tombent dans ces critères. Il s’agit de cas de la guerre en Bosnie, du génocide des tutsi rwandais, de la minorité Yézidie en Iraq avec l’Etat Islamique et des Rohingya en Birmanie.
Personne au monde ne peut nier l’existence des viols avant, pendant et après les deux guerres en RDC. Mais de là à en manipuler politiquement comme une arme de guerre relève d’une absurdité totale et d’un mensonge éhonté.
Tenez-vous bien ! La dernière guerre en RDC a pris fin en 2003 et 17 ans plus tard, le Dr Mukwege continue sans gêne à «vendre» abusivement ce concept au monde occidental pour avoir des fonds pour son hôpital de Panzi et aussi le soutien inconditionnel pour son idéologie haineuse dans la sous-région des Grands Lacs africains.
Mukwege peut-il d’abord nous identifier les parties au conflit ainsi que l’autorité politico-militaire de l’une ou des deux parties au conflit ayant planifié et utilisé de manière stratégique le viol comme arme de guerre pour humilier, affaiblir, assujettir, chasser ou détruire l’autre depuis 2013 jusqu’à ce jour ?
Si Mukwege ne peut et n’osera pas répondre à cette question sous-jacente à sa propagande mensongère, la réponse, elle, se trouve bel et bien, dans les différents rapports des Nations unies qui, disons en passant, assurent sa sécurité militaire depuis environ huit ans maintenant. En effet (et juste à titre d’exemple), on peut lire ce qui suit :
1) Depuis la mise en œuvre en 2014 d’un accord avec le gouvernement, les cas répertoriés sont de l’ordre de 31% pour des violences sexuelles commises par les FARDC(Forces Armées de la RDC) et 69% pour les membres des groupes armés , selon Madame Bangura.
2) Au terme de sa visite, la Haut-Commissaire a accordé un entretien exclusif à Radio Okapi, la radio des Nations Unies en RDC. Au micro d’Alain Irung, Mme Bachelet s’est félicitée des progrès observés en matière de droits civiques et politiques, soulignant toutefois sa préoccupation face au fait que les acteurs étatiques soient pour 54% responsables des violations répertoriées et que les violations par les groupes armés aient augmenté de 40%.
3) Dans le rapport des Nations Unies publié en juillet 2011, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et les Mayi-Mayi sont accusés d’avoir commis des viols sur les civils (femmes, hommes et enfants) dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu.
4) Dans un report des experts des Nations Unies, le chef de Mayi-Mayi Raia Mutomboki est accusé de viols collectifs au Sud-Kivu.
Protection armée de Mukwege
Depuis son retour triomphal en janvier 2013 suite à un exil rocambolesque en Belgique, sous encore un autre faux prétexte des menaces de mort en 2012, Mukwege est placé sous protection de blindés des troupes onusiennes dont la présence en RDC remonte au début de 2000.
Appelée au départ MONUC et rebaptisée MONUSCO il y a quelques années, cette mission onusienne (la plus grande au monde avec un budget annuel de 1 milliard de USD) s’est illustrée par l’incapacité notoire à assurer l’essentiel de son mandat, à savoir la protection de la population civile face à tant de crimes commis par les différentes milices nationales et étrangères, les forces armées et la police nationale congolaises.
Mais voilà qu’elle peut facilement disponibiliser des troupes et blindés pour assurer la protection d’une personnalité dont la «notoriété est fondée sur le faux» (Anne Chirume, Une balle de plus dans le vagin, 2018, p. 85). Signalons en passant que cette mission onusienne n’a pas non plus une conduite irréprochable en ce qui concerne les abus et exploitations sexuelles.
Avec cette nouvelle « pandémie Covid-Mukwege » en cours, le gouvernement congolais vient à son tour d’annoncer au cours de son 45eme Conseil de Ministres tenu le 21 aout 2020 l’ouverture d’enquêtes et la mise en place de mesures pour assurer la sécurité du Prix Nobel de la Paix 2018, le Dr Denis Mukwege, visé par des menaces de mort en République démocratique du Congo (RDC).
On se croirait bien dans la version 2.0 du « Théâtre de chez nous » avec son principal acteur Mangobo dont on retiendra la fameuse phrase restée dans la mémoire de plusieurs Congolais : Le monde est un pays ». Et pour Mukwege, le monde est plutôt devenu l’hôpital de Panzi à partir duquel toute sa fausse notoriété se fabrique et se propage, comme l’explique en détails Anne Chirume dans son ouvrage déjà mentionné dans les lignes précédentes.
Si les partisans et soutiens occidentaux de Mukwege applaudissent des deux mains les deux initiatives du gouvernement congolais, on ne peut que s’étonner de l’amnésie qui frappe tout ce beau monde (y compris l’intéressé) sachant que les forces armées et de sécurité congolaises sont responsables de 54% des violences sexuelles commises contre les femmes soignées à l’hôpital de Panzi.
En d’autres termes, comment est-ce que notre Prix Nobel de la Paix peut-il accepter de se faire protéger par les bourreaux de ses propres patientes ? En réalité, il ne manque que la présence des FDLR (autre acteur majeur des violences sexuelles) pour compléter le podium de la protection armée du Dr Mukwege.
L’hôpital de Panzi ou le laboratoire du faux
Si beaucoup de gens le savent depuis bien longtemps, personne n’osait le dire sur la place publique. Il a fallu donc le courage d’une seule femme, Anne Chirume, pour démasquer dans son ouvrage (Une balle de plus dans le vagin, 2018, pp. 85-89), avec des détails plus qu’embarrassant pour un Prix Nobel de la Paix, le faux sur lequel repose la notoriété internationale de Mukwege et qui est fabriqué et propagé à partir de l’hôpital de Panzi. Et soufflez qu’on vous en cite quelques-uns :
1) Son Eminence MUKWEGE a toujours avancé des chiffres imprécis, s’agissant des victimes des violences sexuelles effectivement traitées à hôpital de Panzi. Récemment, ses services ont avancé que l’hôpital avait atteint près de « 52.000 patientes ». Dieu seul sait dans quelle mesure ces effectifs sont vrais. D’où est ce que nous fondons notre doute ? Nous nous expliquons : • De un, l’hôpital, en donnant les effectifs, il parle toujours d’à peu près x ; • De deux, il avance toujours des chiffres ronds (40.000, 50.000,…), pendant qu’il existe tout un service de statistiques organisé en son sein.
2) Dans la salle d’urgence ou lieu d’échanges commerciaux : Une veille femme vient se faire soigner à l’hôpital de Panzi. L’agent chargé de son cas la retire gentiment pour lui soumettre cette proposition :
« L’hôpital te propose x avantages à condition que tu acceptes de figurer sur la liste des victimes des violences sexuelles ».
« Moi ! A mon âge ! Quelle horreur ! Quelle malédiction ! Je ne puis en aucun cas accepter une telle offre, susceptible de m’attirer tous les malheurs du monde ! Je suis désolée ! Je ne suis pas prête à déshonorer les miens, quel qu’en soit le prix !… », s’écrit-elle.
3) Une association dont nous taisons le nom, évolue à côté de l’hôpital de Panzi. Elle s’évertue dans la distribution des petits crédits aux femmes vulnérables. Ses bénéficiaires s’exercent tant bien que mal au remboursement des petits fonds ainsi obtenus. Curieusement, ces femmes feront l’objet de convoitise par l’hôpital. Elles sont cueillies, manipulées et récupérées pour se retrouver répertoriées sur la liste des victimes des violences sexuelles et finalement internées à l’hôpital de Panzi…
Tous ces trois exemples se passent des commentaires en ce qui concerne le nombre exact de patientes traitées ainsi que de la nature de la maladie traitée. Non seulement que la notoriété internationale de Mukwege repose sur le faux, mais aussi l’hôpital de Panzi fausse délibérément les statistiques médicales de la RDC, une violation de standards nationaux et internationaux en la matière.
Comme si tout cela ne suffisait pas, Mukwege est aussi impliqué dans le cover up des harcèlements à l’hôpital de Panzi (Une balle de plus dans le vagin, 2018, pp. 47-50), la gestion calamiteuse à Panzi (Une balle de plus dans le vagin, 2018, pp. 65-84) ; le bradage de la célébrité (Une balle de plus dans le vagin, 2018, pp. 90-92) et le mauvais traitement des employés (Une balle de plus dans le vagin, 2018, pp. 104-152).
Avec tout ce cahier de charges bien rempli contre Mukwege, ce gynécologue congolais serait sous d’autres cieux (notamment dans les pays occidentaux qui le soutiennent) soit en procès, soit en prison ou tout simplement radié de l’ordre des médecins.
Alliance avec le « diable »
Le diable, le mot n’est pas fort pour décrire l’environnement idéologique dans lequel baigne le Dr Mukwege ainsi que les liens d’amitié entretenus avec des personnalités plus que controversées.
Profitant ou abusant de son prestige international dont il jouit actuellement, Mukwege s’est clairement positionné comme «Autorité morale» des extrémistes anti-tutsi en RDC et dans la sous-région des Grands Lacs africains. Ses récents tweets et déclarations incendiaires au sujet des événements de Kipupu du mois de juillet dernier, alors qu’il avait toujours fermé les yeux, la bouche et les oreilles concernant les atrocités commises contre les Banyamulenge sur les Hauts Plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira, n’est qu’un exemple illustratif d’un homme sans aucun attachement aux valeurs de la paix et la cohabitation pacifique entre les différentes ethnies dans cette partie du pays. Au contraire, le Dr Mukwege s’évertue à promouvoir une idéologie à la base du dernier génocide du 20eme siècle.
Ses amitiés avec les figures peu recommandables ne font que confirmer ce qui vient d’être dit dans le paragraphe précédent ; et aussi trahissent les valeurs morales attachées au Prix Nobel de la Paix. Citons, à titre d’exemple, quelques cas bien connus suivants :
1) Honoré Ngbanda, bien connu en DRC sous le sobriquet de « Terminator », est un ancien chef des services de renseignement sous le régime dictatorial de Mobutu. Il est responsable de plusieurs centaines ou peut-être de milliers de morts pendant la période de terreur de ce dernier régime. Depuis la chute de Mobutu, il s’est réfugié au Togo et ne peut pas retourner au pays de peur de faire face à la justice. Et pour tenter de se refaire une nouvelle virginité politique auprès des Congolais, il s’est converti en « taliban » anti-tutsi sous la très violente organisation nommée APARECO et opérant à Bruxelles et à Paris.
2) Lwabanji Lwasi Ngabo, l’actuel ministre provincial de l’intérieur et la sécurité au Sud-Kivu, est l’un des responsables de la première guerre en RDC. Lwaboshi, vice-gouverneur du Sud-Kivu et fort de ses alliances militaires avec les génocidaires rwandais et rebelles burundais de Nyagoma réfugiés au Zaïre, va donner en septembre 1996 un ultimatum de sept jours aux Banyamulenge pour quitter le pays en laissant tous leurs biens. L’histoire de notre pays retiendra que cet appel à l’expulsion de Banyamulenge de leurs terres ancestrales constitue l’unique justification politique et militaire de la première guerre de 1996-1997.
3) Le Camerounais Charles Onana et la canadienne Judi River devenus les principales figures du négationnisme du génocide rwandais de 1994.
Conclusion
Il ressort très clairement de l’analyse et des informations présentées dans cet article que le Dr Mukwege n’a été ni menacé ni intimidé par qui que ce soit. L’interview du général rwandais, James Kabarebe, dont il s’est mensongèrement servi comme seule preuve matérielle n’est autre chose qu’une simple fabulation. Et d’ailleurs, le tableau sombre de Mukwege que dresse son ancienne collaboratrice, Anne Chirume, ne laisse aucun doute quant à son intégrité.
De la fixation et régression psychiques de l’année 1996 jusqu’à l’intolérance aux critiques constructives, Mukwege s’est construit un mécanisme d’auto-défense afin de dissimuler le faux fondement sur lequel repose sa notoriété internationale. D’où le recours au mensonge comme arme de contamination massive ou le« Covid–Mukwege ». (Fin)