Le Commissaire au Commerce, de la Commission de l’UA,Albert Muchanga
Le nombre de pays qui ont ratifié l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) approche les 40 et les dirigeants du continent font preuve d’une immense volonté politique de réaliser ses aspirations.
Le Commissaire au commerce, de la Commission de l’Union africaine (CUA), Albert Muchanga, déclare lors d’un webinaire ce mercredi, sur le thème « Investir en Afrique » que cinq pays ont indiqué leur intention de ratifier bientôt l’Accord, rejoignant les 35 pays qui ont déjà ratifié et déposé leurs instruments.
« En ce moment, j’ai reçu des assurances fermes de la Zambie, de la Tanzanie, de la Somalie, de l’Algérie et du Maroc qu’ils déposeraient en temps voulu leurs instruments de ratification », a-t-il déclaré.
L’Accord est entré en vigueur le 30 mai 2019, un an et un mois après la signature du traité, après avoir été ratifié par 22 pays – le nombre minimum requis pour que le traité prenne effet, affirme M. Muchanga, qui a attribué la réalisation à « beaucoup d’engagement politique très élevé de la part des chefs d’État et de gouvernement ».
Les échanges devaient débuter le 1er juillet 2020, mais ont été reportés de six mois en raison de la pandémie de COVID-19. Le traité de la ZLECA a été signé par 54 pays sur 55, laissant l’Érythrée comme le seul pays à l’avoir toujours pas signé.
La ZLECA vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de plus de 2 500 milliards de dollars et inaugurer une nouvelle ère de développement.
Par le biais de son Centre africain pour la politique commerciale, la CEA travaille avec la CUA et les États membres pour approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et mettre efficacement en œuvre l’Accord par le biais d’un plaidoyer politique et de l’élaboration de stratégies nationales.
La CEA travaille également en étroite collaboration avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et une sélection d’experts en commerce indépendants avec le soutien financier de l’Union européenne (UE) pour soutenir la mise en œuvre de la ZLECA à travers le continent. (Fin)