Le Premier Ministre informera le Parlement sur le plan de relance économique

Le Premier Ministre rwandais Édouard Ngirente

Le Premier Ministre rwandais Édouard Ngirente sera devant le Parlement jeudi de la semaine prochaine pour faire la lumière sur le plan de relance de l’économie nationale plombée par la pandémie de coronavirus. 

Dans une lettre écrite au début du mois, Édouard Ngirente a demandé aux présidents des deux chambres du parlement de lui accorder du temps pour présenter les activités du gouvernement en matière de reprise économique.

«Je suis heureux de vous demander de m’accorder du temps pour me permettre de présenter aux deux chambres du parlement les activités du gouvernement visant à relancer l’économie en mettant l’accent sur l’industrialisation», a-t-il écrit. Son discours  sur la reprise économique était initialement prévu pour le jeudi 18 mars avant d’être reportée au 25 mars en raison d’autres engagements.

L’exposé du Premier Ministre rwandais devrait faire la lumière sur les progrès du fonds de relance économique de 100 milliards Frw qui a été déployé en juin de l’année dernière. À la fin de 2020, le gouvernement a revu les conditions générales applicables aux entreprises locales éligibles à recevoir le fonds afin d’augmenter le nombre d’entreprises locales éligibles.  

Le chef du gouvernement rwandais devra également montré les défis auxquels le secteur industriel est confronté, bien qu’il soit considéré comme un moteur clé de la croissance et de la transformation économiques. Il s’agit notamment du manque de main-d’œuvre qualifiée, de la faible production, du coût élevé des matières premières et de l’accès au capital.

Alors que le pays était en train de bousculer les horizons pour voir comment relever ces défis, la pandémie de Covid-19 est venue aggraver la situation car  le secteur industriel a été durement touché par la crise sanitaire. Les estimations montrent que le secteur s’est contracté au taux de 19% au premier semestre 2020. Cela a fait reculer l’objectif initial qui était estimé de voir le secteur passer de 17% en 2014 à 37% d’ici 2024.

Lorsque la pandémie de Covid-19 a frappé, de nombreuses industries ont fermé temporairement.  D’autres industries avec des capacités limitées ont fermé définitivement, en particulier les entreprises émergentes comme les petites et moyennes entreprises. (Fin)