C’est aujourd’hui la Fête Internationale de la Famille que la Première Dame du Rwanda, Jeannette Kagame, s’est associée au Cardinal Antoine Kambanda et au Ministre de la Justice Johnston Busingye, pour la mémoire de 15593 familles rwandaises qui ont été entièrement exterminées en 1994, sans qu’un de leurs membres n’ait droit à la survie.
«Aujourd’hui, commémorer le souvenir des 15593 familles exterminées en 1994, nous incite à avoir le courage de lutter contre l’idéologie du Génocide durant le processus de cicatrisation des stigmates du Génocide et de la réconciliation des Rwandais», a-t-elle indiqué.
Elle a tenu ces propos au site mémorial de Nyanza, district de Kicukiro en présence des invités à cette occasion.
«Nous célébrons la mémoire des hommes, femmes et enfants auxquels les tueurs ont arraché leur vie et l’espoir du futur. C’était lors du Génocide des Tutsi en 1994», a-t-elle ajouté.
Cette cérémonie a été organisée par l’Association rwandaise des étudiants rescapés du Génocide (AERG) des Tutsi.
Pour le Ministre Busingye, ceux qui ont tué ces innocents doivent savoir que la vie a continué, et que les victimes n’ont pas été éteintes, car les survivants continuent de réaliser les projets qu’avaient les victimes. C’est pour cela que cette cérémonie redonne valeur et dignité à ces disparus.
Pour le président de l’AERG, Egide Gatari, les survivants ont le devoir de célébrer la mémoire des familles éteintes.
« En plus de familles exterminées, on récence 900 mères restées seules et 35000 jeunes tous rescapés du Génocide qui ont tous besoin d’accompagnement et de conseils suite aux divers traumatismes subis », a-t-il dit.
Il a fait remarquer que les réfugiés de 1959, les rescapés de 1994, les réfugiés de 1994, les bourreaux détenus, repentis et libérées, et l’ensemble des Rwandais continuent de vivre ensemble en privilégiant le renforcement de l’unité et de la réconciliation, base pour renforcer un futur viable pour tous. (Fin)