Remise et reprise entre les me Kavaruganda J. et Nkundabarashi M.
Deux Cent et sept avocats du Barreau du Rwanda ont écopé ces trois dernières années des sanctions allant de la radiation au blâme, selon le bâtonnier Julien Gustave Kavaruganda, qui a terminé son mandat et qui a été remplacé par Me Nkundabarashi Moïse.
« Ces sanctions ont permis d’éviter des récidives et d’avoir des avocats disciplinés et plus professionnels aujourd’hui. Au niveau des sanctions, quatre avocats ont été définitivement radiés du Barreau du Rwanda. Un avocat a reçu une suspension de trois ans. Un autre a été suspendu pour une année. Deux avocats ont été suspendus pour deux ans. De nombreux avocats ont été suspendus pour un à six mois », a informé Me Kavaruganda.
Il a précisé que les fautes les plus fréquentes des avocats sont : ne pas aller défendre le client alors que celui-ci a payé ; le délit de corruption ; l’escroquerie : un avocat a reçu de l’argent versé par une société d’assurance à un client, mais l’avocat n’a pas remis la somme à l’ayant droit; ne pas respecter les institutions partenaires du Barreau.
Me Kavaruganda dit que le Barreau a donné de la valeur à la profession d’avocat en lui dotant de moyens financiers. C’est ainsi que le barreau est doté maintenant d’un capital de 2,342 millions Frw constitué de deux maisons, dont l’une des défenseurs judicaires est située à Remera près de building KFC, et l’autre abrite le Barreau à Kicukiro. Le Barreau a acheté aussi l’hôtel SportView en face du Stade Amahoro à Remera. Il dispose d’une parcelle derrière cet hôtel pour les défenseurs judicaires et de trois autres parcelles près de l’hôtel SportView.
Interrogé sur le Kenya qui refuse que les avocats qui ont fait leurs études au Rwanda défendent des clients au Kenya, le nouveau bâtonnier Nkundabarashi, rétorque, de son côté, que le Barreau du Rwanda suit de près ce refus.
Vue du Bureau du Barreau avec un tableau qui leur est offert, symbolisant sagesse, solidarité, intelligence et humilité.
« Nous collaborons avec des avocats des pays de l’Afrique de l’Est. Nous leur envoyons des affaires à défendre chez eux. Ils nous confient des affaires à défendre chez nous. Nous envisageons d’analyser les capacités de nos avocats dans les pays de l’Afrique de l’Est. Habituellement, deux systèmes de lois sont en vigueur dans nos pays : Common Law pour les pays qui ont été colonisés par les Anglais et Civil Law. Si les avocats qui ont étudié au Rwanda ne peuvent pas défendre des clients au Kenya, les avocats kenyans ne le feront pas au Rwanda. Nous espérons trouver très prochainement ensemble avec nos homologues kenyans des réponses à ce litige», a-t-il répondu.
Il a précisé que les fautes les plus fréquents des avocats sont : ne pas aller défendre le client alors que celui-ci a payé, le délit de corruption, l’escroquerie : un avocat a reçu de l’argent versé par une société d’assurance à un client, mais l’avocat n’a pas remis la somme à l’ayant droit ; ne pas respecter les institutions partenaires du Barreau.
Kavaruganda dit que le Barreau a donné de la valeur à la profession d’avocat en lui dotant de moyens financiers. C’est ainsi que le barreau est doté maintenant d’un capital de 2,342 million Frw constitué de deux maisons, dont l’une des défenseurs judicaires est située à Remera près de building KFC, et l’autre sert de Bureau au Barreau à Kicukiro. Le Barreau a acheté aussi l’hôtel SportView en face du Stade Amahoro de Remera. Il dispose d’une parcelle derrière cet hôtel pour les défenseurs judicaires et de trois autres parcelles près de l’hôtel Sport View.
Me Nkundabarshi a rappelé que le Barreau du Rwanda ouvrira prochainement une école pour la formation des avocats spécialisés. C’est une façon de renforcer l’éthique professionnelle. Il reste à mettre en place les moyens de le faire. Le personnel enseignant pour cette spécialisation est suffisant déjà.
Le Barreau du Rwanda compte 1515 avocats, dont 1233 avocats anciens et plus de 200 autres encore en stage de formation professionnelle. (Fin)