Vue partielle du camp des réfugiés de Mahama
Depuis 2015, le volet-santé était géré par deux ONGs: Save the children et Alight. Mais cette dernière vient d’être retirée de la liste. Le HCR explique vouloir apporter une amélioration dans le domaine de la santé et dit espérer que les irrégularités dénoncées par les bénéficiaires seront corrigées.
D’après le Collectif SOS Médias Burundi qui livre cette information, les cérémonies de remise et reprise ont eu lieu sur le centre de santé de la zone de Mahama I qui était tenu par l’ONG Alight.
« Le personnel de Alight n’est plus en charge du centre de santé de Mahama I. C’est vraiment une bonne chose pour nous, ces gens nous donnaient un très mauvais service alors qu’ils s’occupaient de dix villages de cette zone. Imaginez que nous avions pris la décision de nous rendre au centre de santé de Mahama II tenu par Save the Children. Alors Comme c’est Save the children qui doit s’occuper de toutes les zones, on ne fait que s’en réjouir », réagissent des réfugiés burundais.
Ils accusent Alight d’avoir brillé par son incompétence pendant la pandémie de Covid-19.
« Pour que tu sois évacué par Alight, tu devrais être sur le point de mourir. Peu de gens, des cas très critiques, ont été évacués et uniquement avec une ambulance qui ne doit pas normalement faire beaucoup de navettes. Et pourtant chez Save the children, toute personne qui le demandait était évacuée sur Kigali […] », témoignent-ils tout en soupçonnant une forme de corruption chez Alight.
Le HCR parle de changement dans le souci « d’une amélioration d’octroi de services de qualité dans le domaine de la santé » et dit espérer que “les irrégularités seront corrigées”.
Des réfugiés eux disent être contents que même de nouveaux agents seront recrutés.
«[…], avec un recrutement de nouveaux infirmiers- réfugiés qui devrait suivre, nous serons beaucoup plus écoutés».
Le HCR exhorte le nouveau gestionnaire médical d’être « plus humanitaire que fonctionnaire ».
Le camp de Mahama situé plus à l’Est du Rwanda compte actuellement plus de 45 mille réfugiés à majorité burundais. (Fin)