le siège de la BNR
Sur les 2,6 millions de comptes enregistrés au Rwanda, 4 % comportent une mauvaise information de gestion financière et ne peuvent pas bénéficier d’une fiabilité pour l’obtention d’un crédit, selon Samuel Karengwa en charge de l’information financière à la Banque centrale du Rwanda (BNR).
« Ces 4 % ne sont pas autorisés à solliciter un crédit ou un quelconque service financier dans une institution financière. Ils affichent une mauvaise information de gestion financière dans une banque, une institution financière ou de télécommunication, liée à une institution de paiement de l’eau, électricité, taxe ou bourse d’étude. C’est pour cela que la BNR a consacré une semaine pour rencontrer ces clients devenus non fiables afin d’apporter des corrections à leur statut financier auprès des institutions financières », a-t-il indiqué.
Pour ce qui est de l’émission d’un chèque sans provision, la BNR précise que ce geste est une infraction pénale punie par la loi. Le processus de règlement de cette question consiste à avouer l’infraction auprès de l’Office rwandais d’Investigation (RIB) et au parquet.
Pour être lavé, on paye une amende de 20 % de la valeur du chèque donné, puis l’on attend six mois à partir de la date d’émission du chèque. Si l’on a émis une 2e fois un chèque non approvisionné, l’on attendra une année avant d’être lavé. (Fin)