Le gouvernement a clarifié les raisons pour lesquelles une chercheuse de Human Rights Watch (HRW) s’est vue refuser l’entrée au Rwanda.
Dans un communiqué, le gouvernement rwandais révèle que cette employée de HRW a fourni de fausses informations aux autorités de l’immigration.
Le Rwanda a précisé qu’il n’a aucun partenariat avec HRW, accusant l’organisation de publier des rapports biaisés et infondés sur le pays.
HRW a déclaré que les services d’immigration au Rwanda ont refusé l’entrée sur le territoire à Clémentine de Montjoye, chercheuse senior au sein de la division Afrique de Human Rights Watch, lors de son arrivée à l’aéroport international de Kigali le 13 mai 2024.
En réponse, le Rwanda a affirmé que l’employée de HRW a tenté de tromper les autorités de l’immigration et que le refus d’entrée était justifié.
Clémentine de Montjoye, qui a la double nationalité française et britannique, se rendait au Rwanda dans le cadre de réunions avec des diplomates d’ambassades étrangères selon HRW.
Cette ONG internationale basée à New York est connue pour ses critiques virulentes sur la situation des droits humains au Rwanda qui sont souvent contestées par le gouvernement.
Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement, a critiqué HRW pour sa persistance à présenter une image négative et déformée du Rwanda, déplorant l’absence de rigueur et de preuves concrètes dans leurs accusations. (Fin)