Min. Sebahizi Prudence
Le Rwanda envisage de doubler le volume de ses exportations en cinq ans pour passer de $ 3,5 milliards à 7,3 milliards, selon le Ministre du Commerce et Industrie, Sebahizi Prudence.
« Le présent atelier réunit les délégués du Gouvernement rwandais et du Secteur Privé pour informer les membres du Secteur Privé que la 2ème phase de la Stratégie Nationale de Transformation (NST2) donne la mission d’accélérer les objectifs de cette stratégie en multipliant par deux les investissements du Secteur Privé en cinq ans, et en les faisant passer de $$US 2,2 milliards à $US 4,6 milliards, et en créant 1,250 millions d’emplois en cinq ans. Pour atteindre cet objectif, le Gouvernement encourage le Secteur Privé à réaliser ces buts. Le présent atelier sert aussi à constater les obstacles qui se dressent devant le commerce exercé par le Secteur Privé et qui méritent d’être relevés afin de contribuer davantage au développement du pays », a-t-il indiqué.
Parmi les principaux obstacles relevés, l’on note les taxes diverses et les facilitations promises et non octroyées.
Vue de la salle
« Ce qui est obstacle peut devenir une opportunité d’investissement et une solution. Il suffit qu’il y ait une bonne collaboration entre le Gouvernement et le Secteur Privé. Le Secteur Privé a pointé du doigt le temps long avant l’octroi des divers certificats, ainsi que le coût de production élevé, d’électricité et du capital », a poursuivi Sebahizi.
Pour la Présidente du Secteur Privé, Jeanne Mubiligi, les obstacles à l’investissement varient selon le secteur d’investissement. Ils peuvent avant trait au permis de lancement de l’entreprise et aux coûts exigés.
« Les diverses institutions doivent travailler ensemble et ont un impact sur l’investissement. Elles pourront ainsi renforcer leur collaboration pour harmoniser les méthodes de travail en place. Les investisseurs étrangers et rwandais ont apprécié le présent atelier et ont relevé les opportunités qui existent dans le pays. Discuter les obstacles à l’investissement amorce une voie d’aplanir les difficultés pour agrandir ensuite les investissements », a-t-elle souligné. (Fin)