L’Envoyé Spécial de l’UA pour la Prévention du Génocide et Crimes contre l’humanité, Adama Dieng
L’Envoyé de l’UA (Union Africaine) pour la Prévention du Génocide et Crimes contre l’humanité, Adama Dieng, félicite le Rwanda pour sa résilience face au Génocide et face à ses grands efforts pour se reconstruire.
Il a exhorté les pays à ne pas seulement combattre le génocide et l’idéologie par des paroles et écrits. Seulement, il faut passer à des actes concrets, surtout qu’il y a des pays où le génocide est possible.
Adama Dieng a tenu ces propos lors du lancement du Centre Africain de Prévention contre le Génocide qui sera basé dans le district de Kamonyi. Des chercheurs, des historiens et des jeunes ont participé à cette rencontre de lancement.
Adama Dieng a rappelé qu’il y a 76 ans qu’on a mis en place la Convention contre le Génocide. C’était en 1948. Et pourtant, l’on doit déplorer aujourd’hui que des pays ont souffert par la suite de ces fléaux sous le regard inactif des pays.
Adama Dieng estime qu’il faut mettre ensemble des efforts pour faire face au génocide. Il a émis le vœu de voir le Centre Africain de Prévention contre le Génocide bénéficier de l’appui de beaucoup de partenaires pour remplir sa mission. Il a félicité le Rwanda pour ses efforts dans sa reconstruction post génocide, ce qui lui a permis un niveau appréciable.
L’Envoyé Spécial de l’UA pour la Prévention du Génocide et Crimes contre l’humanité, Adama Dieng
Pour le Ministre de l’Unité Nationale et l’Engagement Civique, Dr Jean-Damascène Bizimana, le Centre Africain de Prévention contre le Génocide est construit à Kamonyi grâce à l’appui de l’UA. Ce Centre fera des recherches et dispensera des formations à divers niveaux afin de faire face à l’idéologie du génocide.
« La prévention contre le génocide signifie de considérer les signes d’un génocide, comme des discours, des écrits et des propagandes qui incitent au crime collectif. Ces écarts sont punis par la Convention de lutte contre le génocide. Chaque pays qui a signé la Convention contre le génocide a le devoir de punir des actes de violence collectif pour protéger des victimes innocentes », a-t-il indiqué.
Il a déploré que rien n’a été fait pour stopper le spectre de la violence qui a décimé plus d’un million de Tutsi, alors que la Convention de lutte contre le génocide était en place depuis 1948.(Fin)