Un total de 634 jeunes filles de moins de 18 ans engrossées en douze mois

 La Vice-Maire Marcelline Uwimana

Un total de 634 jeunes filles de moins de 18 ans ont été engrossées en douze mois, de Juillet 2022 à Juin 2023, selon la Vice-Maire du district de Gatsibo en charge des Affaires sociales, Marcelline Uwimana.

« Parmi ces 634 jeunes filles, 210 sont retournées à l’école. Tandis que 165 ont suivi une formation courte des métiers pour les rendre plus autonomes et capables d’élever leurs propres enfants. Pendant ces 16 jours de sensibilisation contre les violences liées au genre, les parents ont été rappelés à leur devoir de bien éduquer leurs enfants pour leur éviter les violences liées au genre. Par ailleurs, les parents suivront leurs enfants sans les violenter. La loi interdit de frapper certes. Mais elle n’interdit pas de punir les enfants pour les rendre plus responsables dès leur jeune âge », a-t-elle indiqué. 

Elle a ajouté que les éducateurs et les parents sont exhortés à identifier les chemins de retour des enfants depuis l’école, car c’est une voie susceptible de les exposer à des violences diverses.

« Si les chiffres des grossesses ont augmenté, ce n’est pas parce que le nombre de violeurs est en hausse. C’est parce que beaucoup d’enfants et de parents ne cachent plus les noms des violeurs », a dit Uwimana.

Le district de Gatsibo est appuyé dans cette sensibilisation par son partenaire nommé l’Association « Empower Rwanda ». La directrice de cette Association, Oliver Kabatesi, a dit que ces journées de sensibilisation ont révélé que les auteurs de violences sexuelles s’entendent avec leurs victimes sur base d’octroi d’une assistance minable. 

« Nous allons renforcer la sensibilisation des familles victimes des violences, en leur montrant que cacher l’auteur d’une grossesse est synonyme d’une complicité poursuivie par la loi. Surtout que ne pas aider un enfant victime de violence est un manquement au devoir d’éducateur », a -t-elle souligné.

Notons que ceux qui n’osent pas dénoncer les auteurs des grossesses ont peur des familles puissantes des auteurs des grossesses. L’autre motif est la promesse d’un appui à la famille de la jeune fille tombée enceinte afin de la soutenir dans ses ennuis. Ce qui est un motif non convaincant et acceptable par la communauté soucieuse de sévir contre de tels abus. (Fin)

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