La RDC réaffirme son refus de négocier directement avec le M23

Le Président Felix Tshisekedi réaffirme le rejet de négociations directes avec le M23

Après l’échec du dernier sommet tripartite de Luanda, le Chef de l’Etat congolais Felix Tshisekedi réaffirme la position de la RDC rejetant toute négociation directe avec le M23.

Le Président Felix Tshisekedi s’est ainsi exprimé lors du Conseil des ministres tenu le vendredi 20 décembre 2024 à Kinshasa.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a fait savoir que Felix Tshisekedi a réaffirmé la position de la RDC qui rejette catégoriquement toute négociation directe avec le M23.  

La tripartite entre les présidents congolais, Félix Tshisekedi, rwandais, Paul Kagame, et angolais, João Lourenço, prévue le 15 décembre à Luanda pour tenter de résoudre la crise dans l’Est de la RDC a été annulée.

Raison :  l’incapacité de la RDC et du Rwanda à s’accorder sur un engagement en faveur de pourparlers directs entre Kinshasa et la rébellion du M23, une condition exigée par Kigali mais fermement rejetée par Kinshasa.

Pour sa part, la rébellion du M23 active dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru, Masisi, Walikale et Lubero en province du Nord-Kivu renouvelle sa demande d’un dialogue direct avec Kinshasa pour résoudre définitivement la crise. 

«Nous avons suivi Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la RDC, sur France24, le jeudi 19 décembre 2024. En réponse, notre organisation réaffirme son engagement à résoudre pacifiquement le conflit en cours dans l’est de la RDC par un dialogue direct et sincère avec le régime de Kinshasa, en abordant les causes profondes de ce conflit. Nous tenons également à préciser que notre organisation n’est pas disposée à participer à un séminaire ou à toute forme de consultation avec les milices et les forces coalisées du régime de Kinshasa.» a dit Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du M23. 

Le ministre angolais des Affaires étrangères Tete António rapporte que le président João Lourenço, facilitateur désigné par l’Union africaine pour cette crise, se dit profondément préoccupé par la situation. Il exhorte les parties à prioriser l’intérêt de leurs peuples ainsi que leurs objectifs communs. (Fin)

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