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Un véhicule blindé de la Monusco endommagé pendant l’offensive du M23 sur Goma
La rébellion du M23(Mouvement du 23 Mars) accuse la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC appelée “MONUSCO” d’avoir libéré 100 soldats des FARDC (Forces Armées de la RDC) et des combattants du groupe génocidaire rwandais FDLR qui se sont réfugiés dans son camp lors de l’offensive-éclair du M23 sur Goma.
Selon le M23, cette libération a permis à ces militaires congolais et aux génocidaires rwandais FDLR de commettre des violences et meurtres contre des civils à Goma, le chef-lieu de la Province du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC.
“Nous condamnons fermement les actes criminels commis par la MONUSCO à Goma. Elle a libéré 100 soldats des FARDC et combattants des FDLR armés afin qu’ils aillent massacrer des civils dans la ville. Nous en avons capturé cinq (trois des FARDC et deux des FDLR) en possession de quatre armes et trois grenades”, a déclaré Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du M23 (Mouvement du 23 Mars).
Dans un communiqué, le M23 “réaffirme son engagement indéfectible à protéger et à défendre les populations civiles ainsi que ses positions” face aux offensives de la coalition gouvernementale.
Depuis que le M23 a pris le contrôle de Goma le 27 janvier 2025, la MONUSCO a accueilli des soldats des FARDC, des membres du groupe génocidaire FDLR, des miliciens Wazalendo et des mercenaires qui se sont tous réfugiés dans ses installations dans l’espoir d’échapper à la puissance de feu du M23.
Le M23 a conquis la ville de Goma après avoir vaincu les Forces armées congolaises (FARDC) soutenues par les forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les forces burundaises, les génocidaires rwandais FDLR, les milices locales Wazalendo, les mercenaires européens recrutés par la RDC, et les casques bleus de la mission de l’ONU. (Fin)