
Le Ministère de la Gestion des urgence (MINEMA) a annoncé que neuf personnes ont été identifiées comme étant mortes dans des catastrophes au Rwanda, tandis que sept ont été grièvement blessées entre le 1er et le 14 avril 2025.
Ce sont des catastrophes qui, selon le MINEMA, a détruit 118 maisons et 88 hectares de terres où étaient cultivées diverses cultures.
Rukebanuka Adalbert, responsable de la gestion des catastrophes au MINEMA, a annoncé que la pluie est toujours là, selon l’Agence météorologique du Rwanda (Météo Rwanda).
« Si l’on annonce qu’il va pleuvoir dans une zone, cette information devrait aider les gens à savoir comment réagir. Ils vont attacher leurs toits, les vents que nous avons dans notre pays ne sont pas les plus forts pour produire une grande quantité d’eau, mais seulement quand ils passent, ils laissent derrière eux des effets perturbateurs ».
La porte-parole de la Ville de Kigali, Emma Claudine Ntirenganya, a annoncé que des mesures sont mises en place à Kigali pour évacuer les habitants des zones qui pourraient mettre leur vie en danger.
Elle a indiqué que dans le district de Nyarugenge, les 385 familles identifiées comme vulnérables aux catastrophes ont été relogées le lundi 14 avril 2025.
Dans le district de Gasabo, il y a 505 familles à reloger, dont 312 ont déjà été relogées, tandis que dans le district de Kicukiro, il y a 35 familles, dont 4 qui n’ont pas été relogées.
« Nous demandons à chacune de ces familles déplacées de réfléchir à sa destination. Certaines sont hébergées par des amis ou des proches, mais pour celles qui n’ont pas de logement, nous cherchons un endroit où les loger sur le campus de l’école. Nous avons également besoin de fonds d’urgence pour le logement », a-t-elle dit.
Elle a ajouté : « Nous travaillons pour garantir que les prochaines pluies n’aient aucun impact sur la vie humaine ».
Le directeur de la prévention des catastrophes au MINEMA, Rukebanuka Adalbert, a annoncé qu’un recensement a été mené dans tout le pays pour planifier la manière de prévenir les catastrophes.
Il a dit que dans le district de Rubavu, en particulier dans les zones proches de la rivière Sebeya, des mesures spéciales ont été prises pour garantir que cela ne coûtera plus la vie aux gens et n’endommage plus leurs biens comme cela s’est produit en 2023.
« Il y a deux semaines, nous avons organisé un exercice de stimulation sur place pour réfléchir à notre réaction en cas de catastrophe. Nous avons réuni des habitants et des responsables locaux pour cet exercice. Où fuirions-nous ? Où irions-nous ? », a-t-il noté.
Il a dit qu’à Sebeya, des murs ont été érigés pour contenir l’eau au cas où une inondation deviendrait nécessaire, et que des abris ont été fournis aux populations au cas où de telles catastrophes se produiraient.
Le Ministre de la Gestion des catastrophes, le Major-Général (à la retraite) Albert Murasira, a récemment informé les sénateurs qu’une enquête menée a révélé qu’il existe 522 sites contenant 22 mille maisons, habitées par cent mille personnes, qui sont vulnérables aux catastrophes pendant les fortes pluies d’hiver.
Le MINEMA confirme que les ménages à haut risque d’être touchés par les catastrophes sont ceux du district de Rusizi, avec 88 ménages ; à Rubavu, 452 ménages ; à Rutsiro avec 424 ménages ; et à Nyabihu avec 364 ménages ; tandis que les ménages qui pourraient être touchés par les catastrophes dans le district de Nyamasheke sont au nombre de 100. (Fin)