Sainte-Lucie a réitéré jeudi 26 août, devant le Comité des 24 (C24) de l’ONU son “soutien total” à l’initiative marocaine d’autonomie, estimant qu’elle constitue “la seule solution sérieuse et réaliste” au différend régional sur le Sahara.
S’exprimant à l’occasion d’un séminaire régional du C24 tenu à Saint John, en Dominique, la représentante de Sainte Lucie s’est félicitée de la dynamique créée dans le processus politique grâce à la tenue de deux tables rondes à Genève avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du “polisario”.
“Sainte-Lucie soutient ce processus de tables rondes et s’associe au Conseil de sécurité pour saluer la détermination des quatre participants à rester engagés pendant toute la durée de ce processus, dans un esprit de réalisme et de compromis, afin d’assurer une issue favorable”, a-t-elle indiqué.
“Je voudrais également saluer les efforts du Maroc, visant à développer le Sahara, à améliorer le niveau de vie de ses habitants et à leur permettre de bénéficier des ressources de la région, ainsi que la campagne de vaccination largement accessible contre le COVID-19”, a ajouté la déléguée lucienne à ce séminaire onusien.
En plus de la récente reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté marocaine sur le Sahara, un grand nombre de pays ont ouvert des consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, réaffirmant ainsi l’intégrité territoriale du Maroc et mettant en avant les opportunités de développement économique et social de la région au profit de ses habitants, a-t-elle en outre indiqué.
“Les progrès réalisés par le gouvernement du Maroc sur le terrain, en particulier dans la promotion des droits de l’homme et de la démocratie, sont très louables et inspirants”, a ajoutée l’intervenante.
Par ailleurs, Sainte-Lucie a martelé qu’il “est grand temps d’écouter tous les appels du Conseil de sécurité, depuis 2011, pour permettre au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés de procéder à un enregistrement et un recensement des populations des camps de Tindouf dont les droits humains fondamentaux sont bafoués.”