Au lendemain de la célébration de la Journée Africaine, des diplomates et chercheurs rwandais et angolais ont organisé une vidéoconférence et ont réfléchi ensemble sur les défis ancestraux, présents et futurs, du continent africain.
Il ressort de ces échanges que l’Africain d’aujourd’hui doit se définir par son « identité d’Africain, d’africanité », qui lui redonne plus de dignité et de valeur, plus de résilience face aux chocs, surtout qu’il appartient à un contient en cours d’intégration, de consolidation de son unité autour d’un marché unique africain, CFTA ou ZLECAF, qui facilite les échanges entre pays, bien qu’encore au stade initial.
Ce Webnar a été organisé par le Ministère angolais des Relations extérieures, l’Institut pour la Diplomatie Académique Venancio de Moura, l’Ambassade d’Angola au Rwanda et l’Ambassade du Rwanda en Angola. La Directrice adjointe de l’Institut de Diplomatie Académique, Dr Claudia Baptista, a assuré la facilitation.
Le premier exposé a été présenté par le Professeur Patricio Batsikama et portait sur « Repenser les institutions militaires et diplomatiques dans l’ancien royaume du Congo d’aujourd’hui : leçons du futur ».
Puis le Prof Amaral Lala a parlé de « quel modèle politique, économique et social convient à l’Afrique après le Covid-19 ».
Le Prof Dr Ismaël Buchanan a montré quel système d’éducation, actuel et futur, doit aider l’Afrique à se positionner face aux défis de l’avenir. Puis son compatriote Dr Eric Ndushabandi s’est focalisé sur l’Afrique qui doit se remettre des stigmates du passé, améliorer sa perception pour être plus résiliente face aux chocs.
Le mot d’ouverture a été prononcé par l’Ambassadeur du Rwanda en Angola, Wellars Gasamagera, tandis que la cérémonie de clôture a été dirigée par l’Ambassadeur de l’Angola au Rwanda Eduardo Filomeno Leiro Octavio.
Le Webnar visait certes à consolider les relations bilatérales entre le Rwanda et l’Angola, mais le sujet abordé va loin et dépasse les conséquences négatives de l’histoire africaine, pour essayer de trouver des réponses aux défis actuels comme la migration et le terrorisme.
Développer l’identité de l’africanité au-delà de l’identité tribale, avoir la conscience d’un Africain réfléchissant et agissant au profit de l’ensemble du continent, développer les secteurs de l’éducation, de la santé, des infrastructures, de l’énergie, du commerce, qui bâtissent une Afrique unie et intégrée, telles sont les priorités qui dominent et dont nous devons nous approprier fondamentalement, selon divers intervenants. (Fin).