Deux cents participants issus de 24 pays africains échangent sur la chaîne de valeurs des peaux

Le  président des tanneurs du Rwanda, Jean d’Amour Kamayirese

Deux cents participants issus de 24 pays africains échangent sur la chaîne de valeurs des peaux, surtout que c’est un secteur porteur, selon le président des tanneurs du Rwanda, Jean d’Amour Kamayirese.

« C’est la 17ème réunion qui se tient pour la première fois à Kigali et qui veut renforcer le travail de la peau et de ses dérives dans le but d’échanger avec d’autres pays des produits d’une qualité compétitive. Le Rwanda exporte des peaux non transformées à vil prix. Et il va les acheter transformés à l’extérieur à un prix élevé. C’est une perte pour le Rwanda qui va construire des boucheries. Notre élevage se pratique dans des étables. Nos vaches ne broutent pas dans des forêts et boivent de l’eau propre, ce qui leur confère une bonne santé et des peaux en bon état. Il nous faut transformer ces peaux dans nos industries, créer de l’emploi pour nos jeunes et exporter des produits compétitifs et de qualité », a indiqué Kamayirese.

Vue partielle de la salle

Il s’est réjoui que la présence des experts dans le secteur des peaux, issus d’Egypte et d’Ethiopie, enrichissent la réunion par leurs expériences et leur savoir-faire

« Cet enrichissement nous rendra auto-suffisants, et nous n’importerons plus des peaux d’Asie et d’Europe », a-t-il dit.

Kamayirese a rappelé que le Rwanda construira une usine pour des peaux. Et que les opérateurs privés sont prêts à faire de même pour construire des usines du genre et même des boucheries.

Il a rappelé que l’abattoir de Nyabugogo abat entre 120 et 150 vaches par jour. Ce chiffre atteint 400 vaches lors des fêtes. On doit ajouter les peaux des chèvres et des moutons.

Les personnes regroupées dans le secteur des peaux se chiffrent à trois mille membres. Cette réunion africaine a été organisée par l’association des opérateurs dans le secteur de la peau au sein des pays du COMESA. (Fin)

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