Dr Anita Asimwe (droite) et Dr Steven Mutwiwa
Le Ministère de la Santé, Dr Sabin Nsanzimana, et l’Ambassadeur des USA au Rwanda, Eric Kneedler, ont lancé à l’Hôtel Marriott deux Projets Ireme (Qualité) et Tubeho (Maintenons-nous en vie) destinés à renforcer le système de santé au Rwanda.
« Ces deux projets ont été lancés grâce à la coopération entre le Rwanda et les USA. Le premier Projet Ireme doté de $US 25 millions pour cinq ans, réduira la mortalité maternelle et infantile. Tandis que le Projet Tubeho doté de $US 60 millions, construira le système de santé par la formation du personnel de santé. Le Ministère de la Santé (Minsanté) et les divers partenaires mettront en œuvre les deux projets. Cela fait du temps que le Minisanté renforce la capacité du personnel des centres de santé et de l’Université du Rwanda. Ce travail se poursuivra », a indiqué le Ministre de la Santé, Dr Sabin Nsanzimana.
L’Ambassadeur Kneedler a rappelé que les USA soutiennent le secteur de la santé du Rwanda pour que le Gouvernement du Rwanda atteigne les priorités fixées à l’horizon 2050, surtout pour les nouveaux-nés, la santé de l’enfant, de l’adolescent et de la mère et de la famille, à travers la santé reproductive et la lutte contre la malaria.
Dr Steven Mutwiwa, Directeur du Projet Tubeho, estime que les projets renforceront les facilités et les équipements pour l’accès aux soins de la mère et de l’enfant au niveau de vingt districts.
« Le Projet Tubeho formera le personnel des hôpitaux et des centres de santé en matière des soins de la mère et de l’enfant, et dans la lutte contre la malaria. L’on se focalise sur la formation du personnel qui dispense des soins au niveau des communautés. Le Projet travaillera avec le Minisanté, RBC, le vice-maire des affaires sociales, les hôpitaux de district et centres de santé », a-t-il informé.
La Directrice du Projet Ireme, Dr Anita Asimwe, travaillera avec les associations œuvrant dans la communication pour la santé, et les autres organes de l’Etat, RBC et Minisanté, les hôpitaux et centres de santé, et les écoles qui enseignent les sages-femmes.
« Nous avons déjà formé cinq cents sages-femmes afin de réduire la mortalité maternelle et infantile. Notre travail se poursuivra », a-t-elle dit. (Fin)