Mme Cécile Kayirebwa et d’autres artistes pour le Concert de ce Dimanche 08 Mars
By André Gakwaya;
Kigali: La Très Talentueuse Cécile Kayirebwa et d’autres artistes rwandais doués comme Maria Yohana, Muyango, Mani Martin, et d’autres, animeront un Concert à Kigali Cultural Village ou Camp Kigali.
Cécile Kayirebwa est surtout très connue pour ses chansons rwandaises mélodieuses rythmées qui s’enracinent dans l’âme et la culture profonde du Rwanda.
Interrogée par un journaliste de ARI qui lui demandait hier dans une conférence de presse de citer trois meilleures chansons de son œuvre, Cécile a répondu dans l’ordre que sa première chanson est Inyange Muhorakeye qu’elle a composée alors qu’elle avait 20 ans.
La 2ème est « Mareba atambaho amaribori» qui est une hymne à la beauté. La 3ème est «Iwacu si kure cyane » ou «Chez nous n’est pas trop loin». C’est la chanson du retour à la terre natale. Pour son premier retour au Rwanda qu’elle avait quitté à cause des troubles des années 1960, Cécile est saisie par une intense émotion qui la fait promener sur les différentes collines-quartiers de Kigali. Elle s’envole en l’air d’un quartier à l’autre dans une jubilation de re-communion avec la terre de ses pères, dans une délectation assouvie face aux retrouvailles avec ses racines.
«Mon talent reste productif et la veine de mon inspiration n’a pas encore tari», confie-t-elle, comme si elle attisait encore notre curiosité de savourer une de ses créations qu’elle accouchera peut-être demain.
Regard scrutateur porté au loin et déterminé à dire ce qu’elle a de meilleur, Kayirebwa invite le public à se replonger dans la culture rwandaise et dans sa riche musique qu’elle présente lors d’un concert ce dimanche au Village Culturel de Kigali.
Sur ce, le public remercie Kayirebwa de connecter les Rwandais de la diaspora avec ceux de l’intérieur.
«J’ai réuni toutes mes chansons sur un CD, avec des textes écrits. Les gens peuvent maintenant s’en procurer», dit-elle avec raison. Car, la postérité et les générations présentes doivent sans cesse se ressourcer dans des œuvres immortelles comme celles de Cécile.
«Qu’elle a été le meilleur moment de votre vie ?», demande encore un journaliste. – «Ce sont les soirées passées en famille avec mon père, ma mère, et les autres enfants. C’est là que j’ai puisé mon inspiration. Mon père a été un grand séminariste qui aimait chanter. Dès mon adolescence j’ai toujours fredonné les chansons françaises des grands musiciens. Puis, ce fut le tour de chanter en notre langue. Mes chansons rwandaises ont aidé les jeunes à rester soudés et unis par leur culture», répond la diva rwandaise. (Fin)