Gatsibo: Les responsables locaux, les éducateurs, les chargés de la sécurité (Police et RIB) et les parents s’efforcent de ramener sur le banc de l’école plus de 400 filles mineures qui ont quitté l’école pour raison de grossesses précoces, selon le Maire de Gatsibo, Richard Gasana.
« Au cours de ces deux années, depuis Mai 2020, environ plus de 770 jeunes filles mineures ont attrapé des grossesse précoces. Plus de 400 parmi elles sont prêtes à reprendre les études. Nous sommes en train de descendre dans les familles pour recenser les empêchements à la scolarisation et leur trouver des réponses. Personne ne doit se sentir privée d’estime et de confiance pour avoir mis au monde. L’on doit reprendre ses forces et rebâtir sa vie, en commençant par des efforts pour les études. La grossesses précoces n’est pas une occasion d’être rejetée », a souligné le Maire Gasana.
Les deux districts de Gatsibo, Kabarore et Murambi, battent le record et alignent plus de 150 jeunes filles mineures qui ont abandonné l’école pour raison de grossesse précoces.
Les défis se dressent et empêchent de reprendre les études, notamment le manque d’une autre personne qui se charge de la garde de l’enfant, l’absence de ressources, de minerval ou de matériel scolaire, surtout pour des jeunes filles issues des ménages vulnérables. (Fin)