Kigali: Dix-huit nouveaux cas sur 1790 échantillons examinés ce Jeudi 11 Juin ramènent à 494 le nombre de contaminations ; 313 personnes se sont rétablies et sont déjà rentrées chez elles; six patients se sont rétablis au cours des dernières 24 heures ; les patients infectés encore hospitalisés sont 179 ; jusqu’à présent, le Rwanda a enregistré deux décès, selon un communiqué du Ministère de la Santé (MINISANTE).
Le communiqué informe que jusqu’à présent 84 029 personnes ont été testées.
Le 2ème décès est une jeune policière de 24 ans qui a attrapé le COVID-19 dans une mission de maintien de la paix. Elle a été rapatriée au Rwanda en urgence pour des soins intensifs, mais son état de santé s’était gravement dégradé.
Tous les patients infectés sont isolés et soignés dans un endroit désigné, et leur état de santé s’améliore.
Les nouveaux chiffres en hausse ont été enregistrés dans les districts de Rusizi frontalier avec la RDC et Rusumo frontalier avec la Tanzanie, notamment au sein des commerçants et chauffeurs du transport transfrontalier et leurs assistants. Transfrontalières avec la RDC où sévit encore le COVID-19, les zones à risque que sont les deux districts de Rusizi et Rubavu restent confinés en quarantaine à domicile durant, sans transport public, pendant que les déplacements sont autorisés sur le reste du territoire national, selon les nouvelles décisions du Gouvernement rwandais.
Le communiqué du MINISANTE encourage les habitants à respecter rigoureusement les mesures de confinement en vigueur prônées par le Gouvernement comme se laver plusieurs fois les mains avec de l’eau propre et du savon, observer la distance d’un mètre entre une personne et une autre, et rentrer à la maison avant 21 heures. Le port du masque est obligatoire quand on est en public ou dans les résidences multifamiliales.
Les autorités sanitaires relèvent que ce sont surtout les jeunes qui sont les plus infectés parce que la majorité d’entre eux affichent une négligence face aux mesures barrières de protection contre le COVID-19.
Le communiqué souligne que toute personne qui dissimule des informations sur des gens infectés ou des symptômes du COVID-19 met la vie de la communauté en péril, et qu’elle est passible de sanctions prévues par la loi. (Fin)