Dix officiers Tutsi Banyamulenge sont détenus ou gardés à vue à des endroits non connus
Bukavu: Dans sa conférence de presse au retour du dernier Sommet d’Addis-Abeba, le président Félix Tshisekedi a tenu une conférence à Kinshasa dans laquelle il affichait un comportement d’apaisement face à la communauté Tutsi Banyamulenge et Banyamasisi.
Il reconnaissait que des soldats patriotes valeureux Banyamulenge ont versé même leur sang pour la cause de leur patrie, la RDC. Et qu’à cet égard, nulle discrimination n’était permise face à ces communautés dont il reconnaissait le droit de citoyenneté congolaise.
Mais pourtant, ce discours prometteur cache une animosité du chef de l’Etat congolais et son régime, surtout qu’en ce moment même, des officiers Tutsi Congolais Banyamuylenge sont détenus dans les prisons ou gardés à vue. On rapporte même qu’ils auraient été transférés dans des camps de sinistre réputation à Lubumbashi et Kananga.
Lorsqu’on se souvient que lors du mouvement RCD, des soldats congolais Banyamulenge ont été transférés en formation à Kananga et qu’ils ont été ensuite exécutés, il y a lieu de s’inquiéter des transferts actuels des officiers issus des communauté Tutsi Bamnyamulenge et Banyamasisi.
Ces transferts reflètent un comportement démagogique d’un chef d’Etat qui écarte la discrimination, mais qui se livre ouvertement ou discrètement à des persécutions et des crimes avec une idéologique de la haine d’une grande envergure.
Sans nul doute, l’on est en face d’u génocide planifié qui ne caché ni son visage, si sa couleur. Dans les camps de formation de Kananga, ou d’ailleurs, l’on a été établi qu’on élimine un à un ces soldats. Car, on les considère comme des infiltrés, et non comme des congolais à part entière.
Le constat est qu’on leur a refusé des postes d’affectation pour diriger d’autres soldats, par peur qu’ils rejoignent le M23, eux et leurs hommes. Un tel sentiment de peur du régime pousse à sacrifier des innocents patriotes.
Les cas d’officiers tutsi lynchés à mort sont nombreux : le Major Joseph Kaminzobe a été tué et brûlé à Lueba en territoire de Fizi où il était affecté. C’était le 9 Décembre 2021.
L’an passé, le capitaine Gisore Kabongo Rubature a été lapidé à mort à Goma en présence d’autres militaires pourtant. Cela provoque qu’il s’agissait d’un crime planifié.
Bien plus, les groupes armés et les forces de sécurité se livrent à des abus excessifs, des enlèvements, des viols, des violences sexuelles, de recrutement d’enfants et autres attaques contre des communautés Tutsi et autres communautés ciblées. Mais le fond démeure une idéologie du génocide planifié qui ne cache pas son nom. Un génocide orchestré par des hommes politiques du régime en place.
En témoigne le cas de cet officier supérieurs Tutsi, le Lt Colonel Eric Serugo qui a été agressé à son domicile par l’auditorat militaire et emmené dans un camp militaire de Goma. De tels traitements sans ménagement contre un officier d’origine Tutsi s’inscrivent dans une série d’autres abus qui exigent le droit et le respect à la vie et à la dignité pour les Congolais rwandophones sans cesse persécutés. (Fin)
Bukavu 26 Fév. (ARI) – Dans sa conférence de presse au retour du dernier Sommet d’Addis-Abeba, le président Félix Tshisekedi a tenu une conférence à Kinshasa dans laquelle il affichait un comportement d’apaisement face à la communauté Tutsi Banyamulenge et Banyamasisi.
Il reconnaissait que des soldats patriotes valeureux Banyamulenge ont versé même leur sang pour la cause de leur patrie, la RDC. Et qu’à cet égard, nulle discrimination n’était permise face à ces communautés dont il reconnaissait le droit de citoyenneté congolaise.
Mais pourtant, ce discours prometteur cache une animosité du chef de l’Etat congolais et son régime, surtout qu’en ce moment même, des officiers Tutsi Congolais Banyamuylenge sont détenus dans les prisons ou gardés à vue. On rapporte même qu’ils auraient été transférés dans des camps de sinistre réputation à Lubumbashi et Kananga.
Lorsqu’on se souvient que lors du mouvement RCD, des soldats congolais Banyamulenge ont été transférés en formation à Kananga et qu’ils ont été ensuite exécutés, il y a lieu de s’inquiéter des transferts actuels des officiers issus des communauté Tutsi Bamnyamulenge et Banyamasisi.
Ces transferts reflètent un comportement démagogique d’un chef d’Etat qui écarte la discrimination, mais qui se livre ouvertement ou discrètement à des persécutions et des crimes avec une idéologique de la haine d’une grande envergure.
Sans nul doute, l’on est en face d’u génocide planifié qui ne caché ni son visage, si sa couleur. Dans les camps de formation de Kananga, ou d’ailleurs, l’on a été établi qu’on élimine un à un ces soldats. Car, on les considère comme des infiltrés, et non comme des congolais à part entière.
Le constat est qu’on leur a refusé des postes d’affectation pour diriger d’autres soldats, par peur qu’ils rejoignent le M23, eux et leurs hommes. Un tel sentiment de peur du régime pousse à sacrifier des innocents patriotes.
Les cas d’officiers tutsi lynchés à mort sont nombreux : le Major Joseph Kaminzobe a été tué et brûlé à Lueba en territoire de Fizi où il était affecté. C’était le 9 Décembre 2021.
L’an passé, le capitaine Gisore Kabongo Rubature a été lapidé à mort à Goma en présence d’autres militaires pourtant. Cela provoque qu’il s’agissait d’un crime planifié.
Bien plus, les groupes armés et les forces de sécurité se livrent à des abus excessifs, des enlèvements, des viols, des violences sexuelles, de recrutement d’enfants et autres attaques contre des communautés Tutsi et autres communautés ciblées. Mais le fond démeure une idéologie du génocide planifié qui ne cache pas son nom. Un génocide orchestré par des hommes politiques du régime en place.
En témoigne le cas de cet officier supérieurs Tutsi, le Lt Colonel Eric Serugo qui a été agressé à son domicile par l’auditorat militaire et emmené dans un camp militaire de Goma. De tels traitements sans ménagement contre un officier d’origine Tutsi s’inscrivent dans une série d’autres abus qui exigent le droit et le respect à la vie et à la dignité pour les Congolais rwandophones sans cesse persécutés. (Fin)