Dans un entretien accordé à Radio Okapi, le Représentant adjoint du Secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC), David Gressly, a estimé lundi que «l’essentiel est de continuer d’aller vers les élections».
Le 22 décembre, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé le report des élections présidentielle, législatives et provinciales en RDC au dimanche 30 décembre. Les élections générales congolaises étaient initialement prévues le dimanche 23 décembre.
«Le fait que ça va prendre encore une semaine, ne change pas beaucoup de choses. On a déjà attendu deux ans depuis la date prévue pour ces élections, une semaine de plus n’est pas beaucoup», a dit M. Gressly au micro de la radio de la MONUSCO – la Mission des Nations Unies en RDC.
«Il vaut mieux que ça soit bien organisé que de précipiter les choses», a-t-il ajouté de retour d’une visite de travail dans la province du Tanganyika, dans l’est du pays.
Pour le Représentant spécial adjoint, « la CENI a été très claire » sur les raisons du report des élections, faisant référence aux problèmes techniques évoqués par la Commission.
«Nous continuons de voir de près comment la situation se passe. S’il y a une demande [sur l’appui de la MONUSCO au processus électoral], nous sommes prêts à aider de n’importe quelle manière, mais il appartient au gouvernement de faire la demande», a affirmé M. Gressly.
«Un report d’une semaine donne encore du temps pour la préparation et la formation si nécessaire», a dit le Représentant spécial adjoint qui a pu voir le matériel électoral apporté par la CENI dans la province du Tanganyika et discuté avec le personnel de la MONUSCO et les chefs coutumiers de la situation sécuritaire sur place. Un nouveau bataillon indonésien de la MONUSCO a récemment été déployé au Tanganyika. (Fin)