Des véhicules de particuliers et d’agences de voyage à la frontière de Ruhwa, le 30 septembre 2022
Plus de deux mois après la réouverture des postes-frontière dans les communes de Rugombo, de Mabayi et de Bukinanyana de la province de Cibitoke (nord-ouest du Burundi ), il s’observe une faible affluence de la circulation des personnes et des biens.
Un constat soulevé lors d’un dialogue communautaire organisé par la Benevolencia au chef-lieu de la commune de Mabayi. Il visait à rétablir des relations saines et bénéfiques pour le Burundi et le Rwanda, d’après le Collectif SOS Médias Burundi qui livre cette information.
Les participants ont soulevé comme cause de cette faible affluence « le test Covid-19 exigé par le Burundi ». Ils ont plaidé pour la suspension des frais de dépistage Covid-19.
Lors de la réunion organisée par l’ONG néerlandaise la Benevolencia, les délégués ont expliqué que « les 15 mille francs burundais et 15 dollars de dépistage Covid-19 exigés uniquement par les autorités burundaises à toute personne qui entre au Burundi découragent les voyageurs ».
Des habitants ont sollicité la suppression des frais de test Covid-19. Cela permettra la circulation des biens et des personnes, selon eux.
Les participants à cette réunion comme les chefs de collines frontalières avec le Rwanda, les commissaires communaux, les administrateurs et la société civile ont instamment demandé aux autorités des deux pays de « trouver un terrain d’entente pour favoriser les échanges ».
« C’est comme si la frontière était encore fermée car il n’y a pas de circulation de biens et de personnes », se sont plaints des participants. Le gouverneur de Cibitoke a promis de « débloquer la situation très prochainement ». (Fin)