La Conférence Golden Business Forum (GBF) rassemble pendant trois jours à Kigali plus de 1500 participants venus de 41 pays, et elle explore les stratégies de profiter des opportunités offertes par le Marché intra-africain dans le but de créer la richesse sur le continent.
Le Golden Business Forum (GBF) sert de catalyseur pour le développement des entreprises en Afrique et au-delà, offrant une plate-forme pour des solutions durables et innovantes aux défis économiques actuels qui affectent la croissance du continent africain.
Le Forum réunit des dirigeants et des délégués du Golden Business Forum (GBF) du monde entier. Il offre une occasion rare d’augmenter les ventes et de favoriser le succès des entreprises.
C’est une occasion de se connecter avec des leaders de l’industrie et d’être à l’avant-garde des discussions sur la création de la richesse africaine dans le cadre de l’AfCFTA.
Pour la Vice-Présidente de l’Union africaine (UA), Dr Monique Nyiransanzabaganwa, l’Afrique est un marché de plus de 1,4 milliards d’habitants, qui a besoin de services, de produits, de transport aérien et d’eau. L’Afrique est exhortée à avoir son propre marché pour vendre ses produits, et prendre soin d’éviter d’être le marché des autres pays.
« L’Afrique doit trouver des réponses aux défis qui handicapent son propre commerce. Elle doit renforcer les échanges sur le continent, réduire ou supprimer les barrières qui entravent sa prospérité », a-t-elle indiqué.
Pour le CEO de GBF, Dr Amani, le marché intra-africain est possible si les pays africains disposent des produits en suffisance sur le continent et qui méritent d’être échangés.
« Raison pour laquelle les pays africains doivent transformer leurs produits et leur conférer de la qualité et de la valeur. Le continent doit éviter d’importer ses aliments, car il dispose de sols fertiles. Il est important ici de promouvoir le Secteur Privé qui doit créer des produits de qualité et bien emballés, avec un logo attractif et riche de sens. L’objectif visé étant toujours d’assurer le bien-être des Africains grâce à l’implémentation de la CFTA », a-t-il noté.
De son côté, le Ministre rwandais du Commerce et Industries, Dr Jean-Chrysostome Ngabitsinze, déplore aussi que l’Afrique importe ses aliments alors qu’elle est dotée de sols riches.
« Huit pays ont été les premiers à tester la première phase pilote du Marché intra-africain. Pour cette deuxième phase, plus de pays africains proposeront des projets qui bâtissent la prospérité, et qui affichent de riches opportunités tout en attirant divers investisseurs », a-t-il souligné.
Il a relevé que l’Afrique dépense par an $ 640 milliards pour importer ses aliments, dont $ 50 milliards servent à payer le maïs, le blé et le soja, juste trois sortes de denrées représentant 75% des aliments importés, et qui sont pour les africains des opportunités d’investissement, surtout que l’Afrique regorge de 60% des terres arables dans le monde.
La DG de RDB, Clare Akamanzi, va plus loin et montre la nécessité de diversifier les ressources africaines, en investissant dans le tourisme axé sur l’organisation des conférences comme le Rwanda le fait maintenant.
Notons que c’est la 2ème fois que GBF est organisé, et sa première tenue remonte à 2019. C’est le Président du Rwanda, H.E. Paul Kagame qui en est le champion à des fins de promouvoir la mise en œuvre du Commerce intra-africain à travers la CFTA. (Fin)