La Ministre rwandaise de la Santé, Dr Diane Gashumba, et les participants récompensés pour leurs recherches.
By André Gakwaya;
Kigali: Les 8500 participants à la Conférence Mondiale de Kigali sur le SIDA recommandent que les gouvernements africains allouent 15 % de leur budget à la santé et à la lutte contre le SIDA et les maladies infectieuses transmissibles comme la tuberculose, la syphilis et le diabète.
«C’est avec les conférences mondiales sur le SIDA au Nigeria et en Ethiopie seulement que nous avons dépassé le nombre de 8500 participants de la conférence de Kigali, et qui son issus de 152 pays. La conférence avait pour thème: «Une Afrique sans SIDA avec 3 sous thèmes : innovations, communauté et leadership politique. Dans l’innovation, l’on a entendu des vaccins qui peuvent renforcer la prévention et traiter d’autres maladies, dont celles infectieuses transmissibles. Les communautés sont présentes et font la différence dans leur engagement. Nous devons étendre les différentes interventions dans nos pays si nous devons vaincre le SIDA. Nous devons nous approprier les programmes dans différents pays. Les Chefs d’Etat ont reconnu la nécessité d’augmenter nos financements à la santé selon l’engagement d’Abuja jusqu’à allouer 15 % du budget national. C’est une condition pour éradiquer le SIDA en 2030. Les communautés sont au centre de ce nous faisons », a indiqué le président de la conférence, le Prof. John Idako, lors de la clôture de la réunion.
Il a ajouté que le Rwanda les a inspirés par ses s dans lutte contre le SIDA et le leadership politique. « Nous avons eu une conférence réussie et remarquable », a-t-il confié.
Pour la Ministre rwandaise de la Santé, Dr Diane Gashumba, co-présidente de la conférence pour 2019, il faut voir la santé comme un cadre d’investissement.
« Nous devons rendre viables les soins de santé et les infrastructures y relatives. Nous continuons à bâtir autour de nous un leadership et des partenariats. Nous avons entendu le grand engagement des jeunes. Nous pensons à la réalisation du triple traitement 90-90-90 de UNAIDS. Nous ne devons pas nous reposer tant qu’il y a des décès liés au VIH/Sida. Nous ferons toujours des efforts pour éviter la stigmatisation et la discrimination. Les femmes et les adolescents devrons accélérer les méthodes de prévention, avoir accès à la contraception, à la santé sexuelle et reproductive. Nous pensons au bien-être de notre population. Il faudra traduire en action les idées développées dans cette conférence », a-t-elle souligné. (A suivre..)