groupe photo des délégués
Les 1500 participants à la Conférence Internationale de Kigali sur la malaria tenue du 21 au 27 Avril 2024 ont célébré la Journée Mondiale de Lutte contre le paludisme sous le signe d’un plus grand engagement pour éradiquer cette maladie.
Pour le Directeur de la lutte contre la malaria au sein de l’OMS, Dr Daniel Ngamije, l’OMS a mis en place des stratégies mondiales pour éliminer le paludisme d’ici 2030.
« Les stratégies appuient les pays dans l’accélération du processus d’élimination du paludisme. Seulement les progrès d’éradication ont stagné autour de 50 % dans le processus d’éradication du palu. L’idéal est d’avancer vers 80 %. La maladie ne doit pas continuer de tuer des vies, surtout qu’elle est évitable. Le programme exige des financements durables qu’il faut mobiliser grâce à une volonté politique. L’OMS comme membre de MIM Society appuie les pays dans cet effort. Certains pays comme le Cap Vert ont réussi à jouir du statut de pays certifié pour avoir éliminé le paludisme », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que des opportunités sont en place pour accélérer l’élimination de la malaria. L’on a de nouveaux moustiques imprégnés pour vaincre les résistances chez les moustiques. Deux vaccins sont en place dans huit pays. Une liste de vingt pays veut aussi avoir des vaccins. D’autres pays ont fait la requête.
« Pour cela, l’on doit se mobiliser pour investir dans ce programme, mais aussi innover par la recherche, tout en intégrant de manière coordonnée les bonnes pratiques d’ailleurs. En termes de ressources, l’on devra avoir accès à des ressources. L’on réduira aussi la distance entre le patient et les services de soins. Il importe d’accroître les infrastructures de santé », a poursuivi Dr Ngamije.
Le Directeur du programme d’éradication de la malaria au sein de l’OMS a rappelé qu’il est impératif d’innover en termes de partenariat.
« Les pays devront interagir en termes d’adapter la riposte à la réalité de l’environnement. Le pilier de leadership s’avère la clé dans toutes les initiatives. L’on doit rappeler que douze ministres de la santé des pays africains ont signé à Yaoundé une déclaration pour avoir accès aux ressources. En échange, ils ont promis de promouvoir la recherche. Nous en tant qu’OMS, nous exigeons que l’on arrive aux normes de qualité, de sécurité et d’efficacité des produits », a poursuivi Dr Ngamije.
Le Secrétaire Permanent au Ministère de la Santé (MINISANTE), Dr Aimable Mambo Muvunyi, a insisté qu’il faut donner équitablement à chacun les services dont il a besoin pour être traité et guéri.
« Il importe ainsi de travailler pour un futur où le palu n’est plus une menace. Autrement dit, zéro malaria commence avec moi », a-t-il noté. (Fin)