La professeure et chercheuse Julie d’Andurain s’est retirée de la Commission française qui enquête sur le rôle de la France dans le Génocide contre les Tutsi. Elle avait été dénoncée par divers chercheurs pour avoir nié ce Génocide.
Les associations françaises de recherche sont divisées depuis des jours, certains soulignant que Julie d’Andurain ne devrait pas être à la Commission pour prouver la vérité, surtout qu’elle ne pense pas que ce qui s’est passé au Rwanda est un Génocide.
Un communiqué publié par la Commission ce samedi 14 Novembre indique qu’Andurain avait décidé de se retirer.
Le président de la Commission, Vincent Duclert, a déclaré à l’AFP que “ce retrait volontaire signifie qu’Andurain n’assistera plus aux réunions de la Commission et ne sera pas impliquée dans le rapport final”.
Duclert a déclaré que le rapport final serait soumis au président français Emmanuel Macron le 5 avril 2021, et que ce rapport sera rendu public.
Andurain est l’un des 15 experts nommés par le président Emmanuel Macron en octobre 2019 à la Commission de 15 membres, qui comprend des historiens, des juristes et d’autres.
Cette dame professeur d’histoire à l’Université de Metz, est spécialiste en histoire militaire du XVIIIe siècle et proche collaboratrice du ministère français de la Défense pendant huit ans.
Des doutes ont surgi le mois dernier lorsque le Canard Enchaîné a écrit un article explorant la localisation d’Andurain après avoir vu son article dans l’avant-propos du Dictionnaire français des opérations extérieures de l’Armée de l’armée française à l’étranger depuis 1963, y compris une visite au Rwanda en 1994 appelée «Opération Turquoise».
L’histoire de Canard Enchaîné montre qu’Andurain ne devrait pas faire partie de la Commission parce que dans le document, elle ne croit pas qu’il y a eu un Génocide contre les Tutsi au Rwanda, mais que c’était un conflit entre ethnies, et que les Génocides n’ont pas tous la même ampleur, qu’il y a des Génocides horribles, et d’autres sont plus simples. (Fin)