Le Président Paul Kagame est arrivé Jeudi soir à Riyad pour le Premier Sommet Saoudo-Africain prévu ce 10 Novembre, a annoncé le Bureau du Président.
Le Sommet, qui a lieu au Centre International des Conférences Roi Abdulaziz, rassemble les dirigeants de plus de cinquante pays du Moyen-Orient et d’Afrique.
Les responsables saoudiens et africains espèrent que la réunion débouchera sur un partenariat à long terme entre le Royaume et l’Union africaine, tirant notamment parti des relations économiques, culturelles et diplomatiques préexistantes tout en entreprenant d’en nouer de nouvelles.
Le Sommet intervient à un moment où le Royaume d’Arabie Saoudite continue de consolider son empreinte sur le continent.
Des liens formels ont été établis pour la première fois entre le Royaume et plusieurs pays africains dans les années 1960, lorsqu’ils ont obtenu leur indépendance face au colonialisme européen. Depuis lors, les relations avec les pays africains se sont développées, faisant de l’Arabie Saoudite un partenaire important pour différents pays, y compris le Rwanda.
Parmi les développements majeurs, citons la création du Fonds Saoudien pour le Développement, qui a accordé, depuis les années 1970, 580 prêts et subventions d’une valeur totale d’environ $US 13,5 milliards à 54 pays africains.
Le Royaume affirme qu’il entretient actuellement des relations diplomatiques avec 54 pays africains, gère 31 missions résidentes et travaille à l’ouverture de 13 autres missions dans un avenir proche.
Une autre gamme de projets, de prêts et de subventions d’une valeur de plus de $US 800 millions sont également en préparation, ont souligné les responsables.
Le Premier Sommet Saoudo-Africain vise à renforcer la coordination politique entre le Royaume et le continent, en favorisant l’action commune, le développement économique et la coopération en matière d’investissement.
La stabilité et le développement seront essentiels pour libérer tout le potentiel de l’Afrique, affirment les experts. Toutefois, pour doter les jeunes Africains des outils dont ils ont besoin pour transformer leurs sociétés, des investissements sont nécessaires dans les programmes éducatifs.
A Riyad, Kagame rejoint un vaste groupe de Chefs d’État africains, dont la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan, le président nigérian Bola Tinubu, le président érythréen Isaias Afwerki, le président par intérim gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani.
D’autres sont le président du Kenya William Ruto, le président mauricien Prithvirajsing Roopun, le président du Malawi Lazarus Chakwera et le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine. (Fin)