Le Coordinateur d’EPRN, Seth Kwizera.
By André Gakwaya;
Kigali: Le réseau de recherche pour les politiques économiques (EPRN) tient sa 6ème conférence annuelle pendant qui se focalise sur le renforcement des capacités de production afin de réaliser la transformation économique, selon le Coordinateur d’EPRN, Seth Kwizera.
‘Notre réunion de deux jours est axée sur les capacités productives dans toutes les institutions. Nous voulons voir ce qui manque dan nos institutions publiques et privées. Que peuvent faire les partenaires ? Le constat est qu’il y a un réel progrès depuis 25 ans. Mais le paysan en milieu rural reste confronté à la pauvreté. L’agriculture reste dépendante du climat que nous nous ne contrôlons pas. Le commerce est soumis à des défis. S’il est fait avec un seul pays qui subitement connaît des problèmes, nous subissons les coups. Il faudrait dans ce savoir diversifier notre commerce avec les pays. De même, les formations dispensées par notre système éducatif doivent correspondre aux besoins de nos industries. L’insuffisance de l’énergie est un autre défi qui trouve progressivement des réponses, surtout que les coûts pourront se réduire quand le pays aura une énergie suffisante», a indiqué Seth Kwizera.
Il a rappelé que le rôle d’EPRN est de réaliser des recherches et des formations afin de vulgariser des réponses en direction de différents acteurs : décideurs politiques, société civile, population, secteur privé.
L’on peut ainsi partir de résultats de la recherche initier par EPRN afin de mettre en œuvre des politiques et atteindre un impact positif.
EPRN a invité dans cette conférence des Experts de l’Organisation des Nations Unies pour le Commerce et le Développement, et d’autres venus du Kenya, d’Amérique et de l’Europe. Ils nous conseillent de nous comparer aux autres pays et d’harmonier le processus.
«Nous préparons toujours un dialogue politique et des formations durables afin de vulgariser le résultat de la recherche en direction des différentes acteurs concernés. Chaque acteur peut connaître son rôle. Nous demandons que les politiques soient axées sur une information et des données fiables, basées sur des faits. Cela est la base d’une bonne planification qui atteint son objectif. Notre recherche informe ainsi les preneurs des décisions dans le but d’améliorer, affiner la méthode de travail, réaliser un travail bien fait, augmenter la productivité augmenter les heures d’ouverture des magasins, irriguer les champs, utiliser les TIC, innover,», a poursuivi Kwizera.
La pauvreté recule certes grâce aux stratégies en place. Mais il faut aussi que la croissance soit inclusive.
Pour le Conseiller en chef au Ministère du Commerce et Industrie, Opirah Robert, le Gouvernement a enregistré beaucoup de réalisations dans différents secteurs : santé, éducation, économie, industrie, toujours selon la stratégie nationale de transformation (NST1) du pays qui va de 2018 à 2024.
«Il y a des zones industrielles en train d’être créées dans les villes secondaires. Tout le plan national des différents secteurs nationaux est dans la NST1. Le Rwanda réalise des progrès effectifs. Mais il faut que la croissance intérieure parte de la base, par l’augmentation de la production de qualité par ha, l’accès au marché, l’utilisation des ICT dans le tourisme et les services, l’augmentation des investissements dans l’industrie et autres opportunités. Il faut que la population participe au développement du pays et à la croissance. L’agriculteur doit être compétitif, investir dans les opportunités créées par le pays. La recherche accompagne ce qui est mis en œuvre et notre Vision 2050 à long terme. Une recherche approfondie, axée sur des données fiables éclaire le décideur et lui montre les rectifications à opérer, les erreurs à corriger, les recommandations à mettre en œuvre », a fait remarquer Opirah. (Fin)