La Banque Mondiale a lancé le Projet WEN-AFRICA pour renforcer la participation de la femme dans le secteur énergétique, le but étant d’augmenter le nombre de femmes prestant dans le secteur de l’énergie, et d’accroître aussi leurs effectifs dans les postes de direction de ce même secteur, selon le Secrétaire d’Etat à l’énergie au Ministères des Infrastructures, Patricie Uwase.
« Nous avons des délégués issus de divers pays africains et dans le monde. Le constat est qu’il y a une lacune pour la place de la femme dans le secteur de l’énergie. Le souhait est d’avoir plus de visibilité de la femme dans ce domaine. Ce réseau commence avec dix pays, dont le Rwanda, où les femmes seront représentées dans les activités d’énergie. Des décideurs politiques et des chefs d’entreprise sont présents dans ce forum de deux jours pour montrer des politiques et des stratégies destinées à faciliter la femme dans le secteur de l’énergie », a-t-elle indiqué.
Certes, ce réseau est lancé, mais il y aura beaucoup plus à faire. Quand le Gouvernement octroie des fonds au Secteur Privé, il exige que 10 % de femmes soient présentes dans la gestion. C’est une initiative d’amener la femme à plus de compréhension et de productivité.
Pour que la femme participe réellement dans le secteur de l’énergie, l’on doit commencer par son éducation dans les STEM (Sciences-Technologies-Education-Mathématiques), promouvoir l’équité et l’égalité des genres. Faire preuve de plus de solidarité, de diversité et d’inclusion. L’on veut avoir des femmes qui participent à la promotion de l’énergie et à la direction de grands postes énergétiques, toujours selon Patricia Uwase
Pour la Directrice des Infrastructures de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et du Sud, Wendy E. Hughes, l’on s’embarque vers un dialogue de la transformation et du dialogue, surtout que l’énergie est le moteur des économies et des industries.
«C’est elle qui illumine nos maisons et notre futur. La femme doit prendre part à son développement, surtout que la femme est la base de l’économie des pays. Les études ont constamment démontré que l’augmentation de la participation de la femme dans le secteur de l’énergie peut conduire à une poussée de l’innovation, de la productivité et de l’économie. Beaucoup de pays en sont des exemples : USA, Inde, Costa Rica, Rwanda. Les femmes chefs d’entreprises enregistrent des performances réelles et louables, attestant l’égalité des genres. En investissant sans l’éducation et la formation des femmes dans des domaines comme les énergies renouvelables, le pays peut ouvrir de nouvelles opportunités pour l’entreprenariat et l’emploi, moteur du développement économique », a indiqué Wendy.
La participation accrue des femmes professionnelles dans le secteur de l’énergie apporte diverses perspectives, compétences et expériences. Ces éléments sont essentiels pour aborder des problèmes complexes tels que les défis énergétiques et la réalisation du développement durable.
WEN-Africa est une plateforme qui encourage le partage de connaissances et d’expertise parmi ses partenaires. Son objectif principal est de créer un environnement positif qui motive tout le monde à relever le défi de l’augmentation du nombre de femmes professionnels du secteur énergétique africain. Englobant initialement dix pays africains de la région, WEN-Africa vise à favoriser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes grâce à des partenariats stratégiques avec les acteurs du secteur de l’énergie, tels que les services publics d’électricité et les entreprises.
Cet événement de lancement régional constitue un moment critique pour rassembler les experts, décideurs politiques et praticiens du monde entier pour échanger leurs expériences et les meilleures pratiques et discuter des stratégies concrètes pour accroître le nombre de femmes professionnelles dans le secteur de l’énergie. (Fin)