La Ville de Kigali a commencé à installer des bancs publics dans des jardins et des espaces publics désignés pour être utilisés par le public pendant ses loisirs.
«Nous commençons avec 75 bancs publics dans 33 zones identifiées comme le jardin Rwandex, Imbuga City Walk (ancienne Car Free Zone ou Zone sans voiture au centre-ville) entre autres. C’est un projet en cours et le public est prié de les utiliser correctement et de garder la zone propre», indique la Maire de Kigali via tweeter.
Cette initiative «s’inscrit dans la logique de faire de Kigali une ville verte, propre et vivable», selon les autorités de capitale rwandaise. Ce mobilier va assurer une double fonction indissociable : offrir un instant de pose pour les passants et créer du lien social, puisqu’on s’y assoit à plusieurs. Il contribue également à embellir l’espace public.
Le banc doit répondre à de nombreux usages : se reposer durant un parcours, faire une pause déjeuner, attendre le bus, contempler le paysage. Disposé judicieusement, il permet tout et propose un service sans limite de durée.
Le banc public invite à s’installer, il suggère l’hospitalité. Il offre une halte pour le corps fatigué, un arrêt pour la personne à mobilité réduite, une pause pour la personne âgée à laquelle il permet de sortir de chez elle et de voir du monde, un refuge pour les amoureux, un terrain de jeux pour les adolescents qui traînent dans la ville.
Le banc cristallise la rencontre entre les personnes, il est un repère familier et parfois quotidien, un point fixe pour les rendez-vous. Confortables, beaux, entretenus et sûrs, les bancs sont des objets de plaisir qui offrent la possibilité à chacun de s’asseoir pour contempler la lumière de la ville, et tout simplement prendre le temps de vivre.
Selon le nouveau plan directeur de la ville, 6 % des terres de Kigali ont été réservés à des activités récréatives : des ronds-points, parcs d’attractions, projets touristiques, lieux de sports de plein air et de sites pittoresques. (Fin)