La Fondatrice de Togo Mall, Olatokunbo Ige
La Fondatrice de Togo Mall, Olatokunbo Ige, demeure un des modèles pour le continent. Elle est entrepreneure dans plusieurs domaines au Togo. Elle participe à la Conférence Biashara Africa24 de Kigali. Elle s’est confiée à l’Agence Rwandaise d’Information pour parler de son expérience.
Togo Mall est une initiative que nous avons fait au Togo pour donner une opportunité aux entrepreneurs togolais qui ont produit des choses de bonne qualité, mais ils n’ont pas le marché de vitrine. Nous avons créé ça comme une boutique où tout le monde peut emmener le produit, pas seulement pour chercher le marché, mais aussi pour avoir une sorte de réseautage entre nous. Nous sommes comme une coopérative.
On cherche ainsi le marché ensemble. Il y a des produits pour lesquels nous voulons compléter les chaînes de valeur. Je prends de l’arachide par exemple. Il y a l’arachide grillé, bouillie, mais on a aussi des pâtes d’arachide. Nous voulons aussi avoir l’huile d’arachide. Donc si on a dix personnes qui font l’arachide, notre idée à Togo Mall, c’est trouver des financements pour qu’on arrive à produire les différents types des produits qui peuvent sortir de l’arachide. Si l’arachide qu’on grignote se vend, il sera exporté. L’idée, c’est d’aider les entrepreneurs qui sont dans le Mall à développer une résilience, à aspirer d’aller plus loin.
Des panélistes modèles qui témoignent par leurs efforts que la ZLECAF atteindra ses buts
Alors la ZLECAF est une opportunité pour nous d’être en contact avec les gens des autres pays. J’ai rencontré des gens du Rwanda. Qu’est-ce qu’ils peuvent emmener au Togo et qu’est-ce que je peux emmener ici. La ZLECAF donne une opportunité de commerce. C’est une discussion sur le commerce entre les pays.
On peut aussi pratique le commerce digital. Ça peut se faire numériquement parce qu’il y a des plateformes dans lesquelles on doit d’abord s’inscrire. On peut parler par internet, il n’y a pas de problème. Chacun a un catalogue en ligne et on échange.
Parmi les meilleures femmes panélistes qui sont championnes dans le commerce digital et qui sont des modèles admirables, on peut citer Mme Happiness de Tanzanie Happiness qui utilise les fibres pour faire des pansements. Elle exporte vers le Nigeria, Ghana, Maroc, Libye. Avant, elle exportait vers l’Europe, et de l’Europe, les Africains importent. Grâce à la ZLECAF, elle arrive à vendre directement en Afrique. Elle n’a plus besoin d’envoyer sa marchandise en Europe pour que les Africains aillent acheter ces produits en Europe.
Même la maman-là qui a obtenu la certification numéro 0001 de la ZLECAF est un bon modèle. Elle fait des sacs de conférences, toutes sortes de sacs. Si vous allez au stand là-bas, vous pouvez prendre les images.
La ZLECAF est une opportunité pour l’Afrique. Nous, les femmes nous sommes déjà des commerçantes. On aime faire du commerce. Il y a des protocoles qu’on va signer pour demander aux pays d’aider les femmes dans le commerce. (Fin)