Soldats rwandais et congolais suivent une escarmouche à la frontière des deux pays où au moins un militaires des FARDC a été tué le 5 novembre 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti
Les FARDC (Forces Armées de la RDC) disent avoir entrepris des contacts avec toutes les armées des pays voisins en vue d’arrêter des stratégies appropriées pour éradiquer définitivement le phénomène groupes armés locaux et étrangers qui endeuillent les populations de la RDC et de la sous-région.
Dans cette perspective, les FARDC affirment privilégier le renforcement de la coopération militaire, les concertations régulières entre les armées de la région ainsi que la mutualisation des efforts et de renseignement.
Pour l’armée congolaise, l’objectif poursuivi dans cette coopération militaire est de combattre avec efficacité et neutraliser de manière définitive tous les groupes armés. Il s’agit notamment des ADF/ MTM, FDLR, FNL et de toutes les autres forces négatives externes et locales qui perturbent la paix dans la sous-région.
Cette indication a été faite dans un communiqué des FRDC consulté par la Radio Okapi parrainée par l’ONU. « Les efforts ainsi conjugués par tout le monde visent l’intégration économique régionale dans un environnement sécurisé », ajoute ce communiqué signé par le général-major Leon-Richard Kasonga, porte-parole des FARDC.
L’armée rappelle que cette coopération, qui existe déjà les Forces de défense du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Angola et de la République centrafricaine, sera étendue très prochainement à d’autres pays limitrophes dans le but de mettre définitivement fin à cette menace. Pour les FARDC, la solution à ce problème doit être à la fois sous-régionale, régionale et internationale.
Le document rappelle aussi qu’en septembre 2019, lors des rencontres tenues à Goma entre les armées ougandaises, rwandaises, burundaises et tanzaniennes, en présence de la MONUSCO, de l’AFRICOM et de la CIRGL, les participants avaient unanimement félicité la mutualisation des renseignements pour permettre à chaque pays concerné par le terrorisme frontalier de traquer tous les hors-la-loi qui insécurisent la sous-région. (Fin)