Mme Pascaline Nyiramwiza, 25 ans, sur son lit d’hôpital
By RNA Reporter;
Gicumbi: La Rwandaise Pascaline Nyiramwiza, 25 ans, a un bras bandé et un corps couvert de blessures au bras, à la poitrine et à la tête suite à son mari ougandais qui lui a tranché la main à l’aide d’une machette, sous prétexte qu’elle est rwandaise. Les autorités ougandaises ne lui pas porté secours et n’ont pas arrêté le criminel.
« C’est le lot d’attaques quotidiennes contre des Rwandaises mariés à des Ougandais. Je vivais en Ouganda depuis 2016, avec mon mari ougandais avec lequel j’ai un enfant dune année. J’étais sortie avec mon mari. Nous sommes rentrés le soir à la maison. Il est retourné à l’extérieur. Je suis restée dans la maison parce que j’avais un enfant. Mais il est revenu violent et préférant des menaces que je suis une rwandaise qui devait être tuée comme cela est entrain de se faire contre d’autres Rwandais se trouvant en Ouganda. Il m’a assené des coups de machettes. J’ai perdu une main. J’ai aussi des blessures sur l’autre bras, à la poitrine et à la tête. Cela s’est passé dans le nuit du 24 au 25 Décembre 2019 », raconte-telle.
Elle a ajouté que ni les voisins, ni les services de la justice et de santé, ne lui ont apporté secours. Elle a opté de rentrer au Rwanda pour les soins. Elle a été évacuée du Centre de Santé de Rubaya vers l’Hôpital de Gicumbi. Elle a conseillé aux Rwandais de ne pas rendre en Ouganda où leur sécurité est en danger.
Le Rwanda et l’Ouganda ont signé un accord de protection mutuelle de leurs ressortissants et de leurs biens qui n’est toujours pas mis en œuvre. C’est cette mise en œuvre qui doit protéger les Rwandais se trouvant en Ouganda, tandis que des Ougandais établis au Rwanda vivent en paix. (Fin)