Kigali: Au cours d’un atelier de lancement récent sur les politiques de développement résilients aux changements climatiques, tenu à l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) à Addis-Abeba, les participants conviennent d’un certain nombre de résultats pour aider les gouvernements africains, le secteur privé et les communautés à faire face aux impacts des changements climatiques en améliorant la mise en œuvre intégrée des Contributions déterminées au niveau national (CDN).
Lors dudit atelier de lancement, organisé par le Centre africain pour la politique en matière de climat, de la CEA (ACPC), les participants conviennent de la nécessité de poursuivre les travaux menés dans le cadre du programme de services d’informations météorologiques et climatologiques pour l’Afrique (WISER) afin d’élaborer une stratégie visant à aborder les questions de genre et de changement climatique.
Les participants à l’atelier organisé sous le thème, « Élaborer des politiques de développement résilients au climat en Afrique 2019-2023 », ont mis au point une matrice de partenariat pour guider la période de démarrage du projet suédois d’une durée de six mois.
Ils ont également convenu qu’un cadre d’examen et de soumission des CDN révisés en Afrique sera élaboré de manière consultative et collaborative.
S’exprimant lors de l’atelier de lancement, M. James Murombedzi, chef de l’ACPC, déclare que l’objectif général du projet est d’aider les gouvernements africains, le secteur privé et les communautés à faire face aux impacts du changement climatique en renforçant la mise en œuvre intégrée des CDN.
La réalisation de cet objectif contribuera de manière positive à réduire la vulnérabilité et à améliorer les moyens de subsistance des économies, écosystèmes, infrastructures et communautés exposées au risque d’effets néfastes sur le climat en Afrique, l’impact étant défini comme plus large.
Le projet s’appuie sur les programmes de ACPC, notamment WISER, le Fonds pour la résilience des infrastructures en Afrique (Afri-Res) et la phase I de ClimDev-Afrique, et cible quatre domaines d’intervention prioritaires autour desquels sont regroupés tous les résultats du projet.
Les domaines d’intervention du projet sont les suivants :
• Fournir un soutien technique pour la mise en œuvre intégrée des CDN ;
•Renforcer la résilience des économies, sociétés et écosystèmes africains aux changements climatiques ;
•Lutter contre les vulnérabilités et gérer l’insécurité humaine induite par le climat ;
•Assurer la coordination, la gestion des connaissances et établir des partenariats.
M. Linus Mofor, Chargé de l’environnement principal, au sein de la commission, indique que les résultats globaux escomptés pour la phase de lancement englobent trois pays et qu’une étude sur l’analyse des parties prenantes liées à la dimension genre sera menée. En outre, des approches participatives tenant compte de cette dimension pour traiter les principaux impacts liés aux changements climatiques seront également développées, de même qu’une stratégie d’intégration de la dimension genre.
Une stratégie d’engagement du secteur privé, des services d’informations sur le climat et des stratégies d’investissements pour la résilience au climat seront également élaborés au cours de la même période.
L’atelier de lancement a rassemblé les principales parties prenantes et les partenaires de mise en œuvre pour examiner le plan de travail de la phase de démarrage, définir les critères d’identification des pays cibles, définir les modalités opérationnelles et mettre en place des cadres de suivi, d’apprentissage et d’évaluation (MEL).
Les parties prenantes comprenaient la CAPC, la Commission de l’Union africaine, la Section de la CEA chargée de l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des femmes, l’Alliance panafricaine pour la justice climatique, la Banque africaine de développement, l’Ambassade de Suède, les Commissions économiques régionales, les centres climatologiques de l’OMM, le Bureau régional africain de l’OMM. (Fin)