La responsable du développement de l’Académie PSG au niveau mondial, Nadia Benmokhtar
L’Académie du club sportif français du football Paris-Saint Germain (PSG) est au Rwanda et formera 50 entraîneurs et 200 joueurs et joueuses en football durant une semaine, selon la responsable du développement de l’Académie PSG au niveau mondial, Nadia Benmokhtar.
Des Joueurs rwandais de l’Académie PSG du Rwanda posent avec Oriane et Paula
« L’Académie PSG est présente dans 24 pays dans le monde où elle a créé 200 académies de football pour la formation de jeunes joueurs. En Afrique, nous sommes dans trois pays : le Rwanda, le Sénégal et l’Egypte. Les jeunes formés dans finissent pour intégrer le PSG comme des professionnels, ou être des professionnels dans leurs propres pays. C’est le cas de la Guadeloupe ou du Brésil. Au Rwanda, durant une semaine, nous formerons 50 entraîneurs par notre directeur technique Benjamin. Il faut savoir qu’ensuite un entraîneur peut former 100 à 200 joueurs auxquels il inculque la méthode et la stratégie du PSG : être créatif et imprévisible dans n’importe quelle situation de jeu et renverser la tendance en faveur de son équipe. Nous formerons en une semaine deux cents enfants à Kigali dans différentes villes à Kigali et Bugesera. Nous visiterons d’autres villages ruraux pour y détecter des talents », a-t-elle indiqué.
Elle a ajouté que le Rwanda est doté de merveilleux paysages, avec des gens qui aiment partager. « Notre vœu est que ce pays brille en football sur la scène africaine et internationale », a poursuivi Benmokhtar.
Le Directeur Technique de l’Académie du PSG, Benjamin a promis que l’Académie du PSG formera des éducateurs et des éducateurs qui portent plus loin la façon de faire de ce club français : « Être créatif et imprévisible en aimant le jeu dans le sens de la victoire ».
Deux meilleures joueuses de PSG, Oriane Jean-François issue de la Guyane, et Paula Duke d’origine polonaise.
Deux meilleures joueuses de PSG, Paula Duke d’origine polonaise et Oriane Jean-François issue de la Guyane, ont donné leurs témoignages comme meilleures buteuses du PSG qu’elles ont intégré dès le jeune âge. Toutes les deux ont réussi leur bac alors qu’elles étaient dans le football. Oriane a réussi sa première année en kinésithérapie. Elle a interrompu ses cours, car elle est une professionnelle du club PSG. Mais elle reprendra ses cours au moment opportun. C’est dire que le sport professionnel n’est pas incompatible avec les études.
Pauline Dudek reconnaît que la journée peut être chargée quand on se consacre au sport. L’essentiel est de s’organiser, bien utiliser son temps.
« J’ai voulu réaliser mon rêve d’enfance, être la première femme de Guyane à être la professionnelle internationale à faire carrière dans le football. Mais aussi montrer aux jeunes filles qu’on peut inspirer les générations futures. Nous n’avons pas eu de référence si ce n’est d’avoir développé les dons que nous avons. Comme défis, il y a des obstacles liés à la culture, au climat et aux blessures physiques qui arrivent et qu’il faut surmonter. L’important est de développer son mental et être fort, afin de dépasser les obstacles et avancer », a dit Oriane.
Son collègue confie que quand elle prie avant le jeu, elle demande à Dieu de lui donner une santé robuste à l’abri des blessures.
La délégation du PSG entend aussi rencontrer les parents des filles et garçons sportifs pour les convaincre que la filière du foot est aussi porteuse de prospérité et d’avenir pour leurs enfants.
« Il suffit d’écouter ses dons et de les promouvoir. Il ne faut pas arrêter ce qu’on aime », ajoute Paula. (Fin)