L’Allemagne salue l’évacuation d’un 3e groupe de réfugiés depuis la Libye vers le Rwanda

Un groupe de réfugiés arrive à l’aéroport e Kigali, après une évacuation vitale depuis la Libye.

Kigali: L’ambassadeur d’Allemagne en Libye, Oliver Owcza, a salué mardi l’évacuation de plus de 100 réfugiés depuis la Libye vers le Rwanda par le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

“L’Allemagne félicite le HCR en Libye pour cette évacuation humanitaire réussie et exprime sa gratitude au Rwanda pour la mise en place d’un nouveau mécanisme de transit”, a tweeté Owcza.

“Nous nous félicitons également de la coopération des autorités libyennes, y compris des dernières publications des centres de détention”, a déclaré M. Owcza.

“Alors que la violence à Tripoli s’intensifie, ces évacuations n’ont jamais été aussi urgentes. Mais avec des milliers de réfugiés dans des centres de détention et des zones urbaines en Libye, nous avons besoin que les Etats nous aident à faire sortir plus de réfugiés beaucoup plus rapidement”, a déclaré pour sa part Vincent Cochetel, envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale.

Lundi, le HCR a annoncé l’évacuation de plus de 100 réfugiés vulnérables, dont plusieurs bébés nés dans des centres de détention en Libye. Ils sont arrivés au Rwanda à bord d’un vol d’évacuation humanitaire organisé par le HCR.

Ce groupe composé de 117 personnes est arrivé à l’aéroport international de Kigali à 22h45 (dimanche 24 novembre). Ils ont été transférés dans un centre de transit à Gashora, où le HCR leur fournit une assistance vitale, notamment de la nourriture, de l’eau, des soins médicaux, un soutien psychosocial et un logement.

Les membres du groupe sont originaires d’Érythrée pour la plupart. Par ailleurs, un petit nombre des réfugiés sont également originaires de Somalie, d’Éthiopie, du Soudan et du Soudan du Sud.

Le HCR estime qu’environ 4500 réfugiés et demandeurs d’asile sont toujours détenus dans des centres de détention en Libye, y compris des personnes nouvellement détenues après avoir été sauvées ou interceptées en mer par les garde-côtes libyens.

Avec d’autres réfugiés vulnérables vivant en milieu urbain, ils risquent toujours d’être pris dans les affrontements incessants ou d’être soumis à d’effroyables sévices aux mains des passeurs et des trafiquants en Libye. (Fin)