Bruce Melodie passe sa deuxième nuit en détention au cachot du commissariat général de la police judiciaire à Bujumbura, la capitale économique du Burundi. Ce, malgré le versement de la somme lui exigée par un homme d’affaires burundais qui a porté plainte contre lui.
Selon le Collectif SOS Médias Burundi qui livre cette information, l’homme d’affaires burundais Toussaint Bankuwiha a exigé le payement des frais de dédommagement en plus de l’avance sur frais.
Ce jeudi, tout le monde s’attendait à ce que le très aimé artiste rwandais soit libéré. Lui et son équipe de management avaient payé dans l’après-midi un montant de 30 millions de francs burundais à Toussaint Bankuwiha, l’homme d’affaires burundais qui l’avait avancé en 2018 quant Bruce Melodie devrait se produire au Burundi.
« Après avoir versé le montant au bureau du commissaire général chargé de la recherche criminelle, Toussaint a exigé le versement d’un autre montant de 30 millions. Il dit qu’il a dépensé beaucoup de moyens pour les frais d’hôtels et plusieurs autres contacts qu’il a fait », disent des sources policières.
En début d’après-midi était attendue la libération de l’artiste rwandais, conditionnée par le versement de cette somme. Des représentants du gouvernement burundais et de l’ambassade du Rwanda à Bujumbura étaient présents au quartier général de la police judiciaire ainsi que l’équipe de management de Bruce Melodie.
À leur grande surprise, la police leur a informé que la plainte de M. Bankuwiha est fondée et a refusé de libérer le très populaire artiste rwandais à la dernière minute. C’était aux environs de 17h quand la mauvaise nouvelle est tombée.
Bruce Melodie a pu sortir de sa cellule brièvement et parlé à quelques individus. Même si le porte-parole du Ministère burundais en charge de la sécurité, Pierre Nkurikiye, a annoncé que l’artiste ne pourra organiser aucune activité au Burundi, Bruce Melodie a dit « être prêt à régaler ses fans s’il venait à être libéré même demain matin ».
Selon des sources dignes de foi, le bureau du Premier Ministre rwandais s’est déjà saisie de l’affaire. (Fin)