L’Association ADECOR exhorte à trouver des réponses urgentes aux problèmes persistants des services financiers digitaux

le Directeur exécutif de ADECOR, Damien Ndizeye

L’Association de Défense du Consommateur, ADECOR, a organisé un atelier des différentes institutions gouvernementales de protection du consommateur en matière des services financiers numériques dans le but de voir si les lois de régulation ont résolu les problèmes constatés au niveau des services financiers digitaux, selon le Directeur exécutif de ADECOR, Damien Ndizeye.

Les infrastructures mises en place résolvent les problèmes surgissant dans les services financiers digitaux. Un atelier a été organisé après une étude réalisée par un consultant sur les problèmes persistants des services financiers digitaux. Les délégués issus de ces institutions ont émis des idées et des recommandations. 

Ils ont relevé le mauvais fonctionnement de l’internet qui affiche des coupures dans des services essentiels comme les hôpitaux et les banques.

Ils ont noté que les services de Momo Cash et Momo Money ou de transfert des fonds exigent des coûts élevés. La population n’a pas ainsi accès à ces services comme elle le souhaite. Bien plus, le public ne dispose pas de connaissances suffisantes dans les services financiers digitaux. Il se rabat sur le téléphone et le l’ordinateur.

Photo groupe des participants à l’atelier d’enrichissement de l’étude

L’autre frein pour les utilisateurs est que toutes les applications sont en langues étrangères, anglaise ou française. Le vœu est que l’on y ajoute le kinyarwanda, et que les services digitaux financiers soient améliorés. 

L’autre grand défi pointé du doigt est celui des vols des fonds par téléphone. Des messages sont envoyés pour tromper afin de voler. Les services de régulation de RURA ont fait le suivi de cette question. Ils demandent que tout téléphone soit utilisé par son propriétaire reconnu, et non pas par une autre personne. 

L’autre recommandation est qu’il y ait un service de coordination de la BNR, de RURA, RICA, et National Cybersecurity service. (Fin)