Le bilan du séisme qui ne cesse de monter atteint 2012 morts et 2059 blessés, dont 1404 dans un état grave, et c’est la région qui est la plus touchée, selon le Ministère de l’Intérieur.
Les recherches se poursuivent, et beaucoup de pays dont la France, les USA, la Russie, l’Ukraine, l’Espagne, le Vatican, l’Union Africaine, ont exprimé leurs condoléances et offert leur aide.
Le tremblement de terre de la nuit de Vendredi à Samedi, d’une magnitude de 7 selon le Centre marocain pour la recherche scientifique et technique (6,8 selon le service sismologique américain), est le plus puissant à avoir jamais été mesuré au Maroc.
La Province d’Al-Haouz, où se situait l’épicentre du séisme, est la plus endeuillée avec 1.293 morts, suivie par la Province de Taroudant avec 452 morts. Dans ces deux zones situées au Sud-Ouest de la ville touristique de Marrakech, des villages entiers ont été anéantis par la secousse.
Le Maroc a décrété samedi un deuil national de trois jours, a annoncé le cabinet royal. “Il a été décidé un deuil national de trois jours, avec mise en berne des drapeaux sur tous les bâtiments publics”, a indiqué un communiqué du palais royal publié par l’agence officielle MAP, à l’issue d’une réunion présidée par le roi Mohammed VI consacrée à l’examen de la situation après le séisme.
Dans le même temps, la Croix-Rouge internationale a alerté la communauté internationale sur l’importance des besoins du Maroc, après le séisme meurtrier qui l’a frappé, évoquant des besoins pour « des mois voire des années ».
« Nous tablons sur des mois, voire des années de réponse », a mis en garde Hossam Elsharkawi, directeur régional Proche-Orient et Afrique du Nord de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). (Fin)