Le cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda au cœur de la visite du Président angolais à Kinshasa

Accueil du Président Angolais João Lourenço par le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi le 12/08/2024 à Kinshasa. Photo : ACP

Le Président angolais João Lourenço, médiateur de l’Union africaine pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC, est arrivé ce lundi 12 août à Kinshasa pour une visite de travail avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi.

D’après la Radio Okapi parrainée par l’ONU, les deux Chefs d’État ont eu un tête-à-tête suivi d’une séance de travail élargie à leurs proches collaborateurs. 

Les échanges ont porté, selon la Présidence congolaise, sur le Processus de Luanda et le cessez-le-feu décidé par la RDC et le Rwanda lors de la réunion ministérielle du 30 juillet 2024 à Luanda.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques visant à assurer le respect du nouvel accord de cessez-le-feu signé le 30 juillet à Luanda entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, sous la médiation de João Lourenço. 

En vigueur depuis le 4 août, le nouveau cessez-le-feu dans l’Est de la RDC a fait l’objet d’une intense activité diplomatique impliquant l’Angola, les Etats-Unis, l’Afrique du Sud, la RDC et le Rwanda.

Le week-end dernier, João Lourenço était à Kigali, où il a discuté de la question avec son homologue rwandais, Paul Kagame, en marge de la cérémonie d’investiture de ce dernier pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du Rwanda.

Avant de partir, le Président João Lourenço, en sa qualité de médiateur de l’Union africaine dans le conflit, s’est entretenu par téléphone avec les présidents Tshisekedi et Kagame au sujet de la consolidation du processus de paix en RDC.

Il a également rencontré à Luanda son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui a remercié João de Lourenço pour ses efforts dans la recherche de la paix dans la région. 

La RDC accuse le Rwanda de soutenir activement la rébellion du M23 dans le conflit qui fait rage dans l’est du pays, allégations maintes fois rejetées par les autorités rwandaises. (Fin)